Codede procédure civile : Article 23. Les cookies nous permettent de personnaliser les annonces. Nous partageons des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de publicité, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services.
Lâinstance en liquidation dâastreinte Ă©tant soumise au rĂ©gime de la reprĂ©sentation obligatoire, câest sans violer les dispositions des articles 14 et 462 du Code de procĂ©dure civile que la cour dâappel a ordonnĂ© la rectification du dispositif de lâarrĂȘt liquidant cette astreinte dĂšs lors quâun avis dâaudience avait Ă©tĂ© adressĂ© Ă lâavocat ayant reprĂ©sentĂ© les dĂ©biteurs de lâastreinte, par le rĂ©seau privĂ© virtuel des avocats RPVA. Cass. 2e civ., 7 dĂ©c. 2017, no 16-18216, ECLIFRCCASS2017C201579, M. et Mme Y c/ M. et Mme X, FSâPBI rejet pourvoi c/ CA Pau, 4 fĂ©vr. 2016, Mme AldigĂ©, prĂ©s. ; SCP Rocheteau et Uzan-Sarano, SCP Rousseau et Tapie, av. Le 7 dĂ©cembre 2017, la deuxiĂšme chambre civile de la Cour de cassation a rendu deux arrĂȘts en matiĂšre de communication par voie Ă©lectronique1, lâun excluant le recours au RPVA2, lâautre â ici commentĂ© â lâadmettant3. Tous deux sont destinĂ©s Ă la plus large publication et ont Ă©tĂ© mis en ligne sur le site de la Cour de cassation dĂšs le jour de leur prononcĂ©. Si le premier arrĂȘt interroge quant Ă lâexclusion de la communication par voie Ă©lectronique, le second peut ĂȘtre approuvĂ©. En outre, il apporte des Ă©lĂ©ments au rĂ©gime de la rectification dâerreur ou omission matĂ©rielle, qui semblent plus ou moins inĂ©dits. Son laconisme ne rend cependant pas sa lecture aisĂ©e⊠Un[...]
Lesarticles suivants, figurant dans la partie rĂ©glementaire du code de la construction et de lâhabitation : Article D271-6. L'acte sous seing privĂ© ou une copie de l'avant-contrat rĂ©alisĂ© en la forme authentique remis directement Ă l'acquĂ©reur non professionnel en application du troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 271-1 reproduit les dispositions de l'article L. 271-2.
Librairie Droit international privĂ© + RĂšglement Bruxelles I bis + CompĂ©tence internationale + Mesures provisoires et conservatoires + Article 145 du Code de procĂ©dure civile... Article 145 du Code de procĂ©dure civile + Mesures d'instruction in futurum + Ă lâoccasion dâun diffĂ©rend survenu entre les parties Ă un contrat de distribution dans le domaine de lâaudiovisuel, la Cour de cassation revient, par cet arrĂȘt du 27 janvier 2021 publiĂ© au Bulletin, sur la question dĂ©battue de la qualification des mesures sollicitĂ©es en application de lâarticle 145 du Code de procĂ©dure civile au sens de lâarticle 35 du rĂšglement Bruxelles I bis qui fonde la compĂ©tence internationale du juge en matiĂšre de mesures provisoires et conservatoires. Cass. 1re civ., 27 janv. 2021, no 19-16917, ECLIFRCCAS2021C100099, StĂ© Koch Films Gmbh c/ StĂ© Ouragan Films, StĂ© Ă responsabilitĂ© limitĂ©e et a. cassation CA Aix-en-Provence, 14 fĂ©vr. 2019, Mme Batut, prĂ©s., M. Acquaviva, rapp., Mme Marilly, av. gĂ©n., Me Le Prado ; SCP BorĂ©, Salve de Bruneton et MĂ©gret, av. Doutant que ses contractants aient effectivement investi les fonds versĂ©s pour la production dâun film et dâune sĂ©rie, le distributeur de ces Ćuvres demanda, par voie de requĂȘte sur le fondement de lâarticle 145 du Code de procĂ©dure civile, la dĂ©signation dâun huissier de justice aux fins de procĂ©der Ă des investigations informatiques et Ă la rĂ©cupĂ©ration de donnĂ©es permettant dâĂ©tablir la bonne exĂ©cution des contrats. La[...] IL VOUS RESTE 92% DE CET ARTICLE Ă LIRE L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous
a Premiers cas : les cessions ou rachats de droits sociaux pour lesquels la loi renvoie, en cas de contestation, Ă lâarticle 1843-4 du Code civil. Ces cas de renvoi sont relativement nombreux et notamment : â Article L. 228-14 du Code de commerce (rachat ou cession suite Ă un refus dâagrĂ©ment dans une sociĂ©tĂ© par actions),
Code de procĂ©dure civileChronoLĂ©gi Article 514 - Code de procĂ©dure civile »Version Ă la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 01 janvier 2020 Naviguer dans le sommaire du code Les dĂ©cisions de premiĂšre instance sont de droit exĂ©cutoires Ă titre provisoire Ă moins que la loi ou la dĂ©cision rendue n'en dispose au II de lâarticle 55 du dĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019, ces dispositions s'appliquent aux instances introduites devant les juridictions du premier degrĂ© Ă compter du 1er janvier en haut de la page
TraductionproposĂ©e par lâInstitut du droit local alsacien-mosellan i. Les textes du Code civil local rĂ©gissant les associations en Alsace-Moselle sont reproduits, ci-dessous, dans leur rĂ©daction issue de la loi n° 2003-709 du 1 er aoĂ»t 2003 relative au mĂ©cĂ©nat, aux associations et aux fondations (JORF 2 aoĂ»t 2003), de la loi n°2014-856 du 31 juillet 2014 relative Ă
Fiche N°11 Les acteurs juridictionnels de la responsabilitĂ© civile đ La compĂ©tence dâattribution des juridictions civiles Les actions en D&I sont en principe de la compĂ©tence du TI ou du TGI. Quelque soit le montant de la demande, ces tribunaux jouissent dâune compĂ©tence exclusive. â Le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s ne sera pas Ă©voquĂ© car il nâest pas compĂ©tent pour prononcer une condamnation Ă D&I car elle touche au fond du droit, arrĂȘt de la Cour de cassation du 27 janvier 1993. â La compĂ©tence dâattribution de droit commun cĂ d quâune juridiction est compĂ©tente dĂšs lors que la loi nâattribue pas spĂ©cialement compĂ©tence Ă une autre juridiction. -Le TI article L221-4 du Code de lâorganisation judiciaire sous rĂ©serve des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires fixant la compĂ©tence particuliĂšre des autres juridictions, le tribunal d'instance connaĂźt, en matiĂšre civile, de toutes actions personnelles ou mobiliĂšres jusqu'Ă la valeur de 10 000 euros ». -Le TGI article L211-3 du Code de lâorganisation judiciaire le tribunal de grande instance connaĂźt de toutes les affaires civiles et commerciales pour lesquelles compĂ©tence n'est pas attribuĂ©e, en raison de leur nature ou du montant de la demande, Ă une autre juridiction ». Montant > 10 000âŹ. â Les compĂ©tences exclusives dâattribution le TGI possĂšde une compĂ©tence exclusive cĂ d quâil sera compĂ©tent peu importe le montant de la demande, en matiĂšre de dommage corporel. Lâarticle L211-4 du Code de lâorganisation judiciaire le tribunal de grande instance a compĂ©tence exclusive dans les matiĂšres dĂ©terminĂ©es par les lois et rĂšglements ». En matiĂšre dâaccident de la circulation, article L311-10-1 du Code de lâorganisation judiciaire le tribunal de grande instance connaĂźt Ă juge unique des litiges auxquels peuvent donner lieu les accidents de la circulation terrestre. Le juge peut toujours renvoyer une affaire en l'Ă©tat Ă la formation collĂ©giale ». Lâarticle R311-2 du Code de lâorganisation judiciaire dans les matiĂšres pour lesquelles il a compĂ©tence exclusive en raison de la nature de l'affaire, le tribunal de grande instance statue en dernier ressort lorsque le montant de la demande, dĂ©terminĂ© dans les conditions prĂ©vues par le nouveau Code de procĂ©dure civile, est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă 4 000 euros ». Seule la cassation est alors ouverte aux parties dans le cas des accidents de la circulation lorsque la somme nâexcĂšde pas 4000âŹ. đ La compĂ©tence territoriale des juridictions civiles Articles 42 et suivants du Code de procĂ©dure civile. â La compĂ©tence territoriale de principe article 42 alinĂ©a 1er du Code de procĂ©dure civile la juridiction territorialement compĂ©tente est, sauf disposition contraire, celle du lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur ». Si lâauteur du dommage est une personne physique, on parle de lâendroit oĂč il a son domicile ou, Ă dĂ©faut, sa rĂ©sidence. Si câest une personne morale, câest le lieu oĂč elle est Ă©tablie cĂ d le siĂšge social. â Si il y a plusieurs dĂ©fendeurs, la victime demandeur devra saisir la juridiction du lieu oĂč demeure lâun deux. Si le dĂ©fendeur nâa ni domicile ni rĂ©sidence connus, le demandeur saisira la juridiction du lieu oĂč il demeure. â La compĂ©tence territoriale alternative article 46 du Code de procĂ©dure civile en matiĂšre dĂ©lictuelle, la juridiction du lieu du fait dommageable ou celle dans le ressort de laquelle le dommage a Ă©tĂ© subi ». Trois possibilitĂ©s pour la victime -Le lieu du domicile du dĂ©fendeur. -Le lieu du fait dommageable. -Le lieu oĂč le dommage est subi. â On ne peut pas dĂ©roger par convention Ă ces dispositions qui seraient alors rĂ©putĂ©es non-Ă©crites, article 48 du Code de procĂ©dure civile.
Laloi n° 2016-297 du 14 mars 2016 relative Ă la protection de lâenfant, publiĂ©e au Journal Officiel du 15 mars suivant et entrĂ©e en vigueur le 16 mars, a abrogĂ© lâarticle 350 du Code civil relatif Ă la procĂ©dure de dĂ©claration judiciaire dâabandon et y a substituĂ© une procĂ©dure de dĂ©claration judiciaire de dĂ©laissement parental.
Article 1118 En cas de survenance d'un fait nouveau, le juge peut, jusqu'au dessaisissement de la juridiction, supprimer, modifier ou compléter les mesures provisoires qu'il a prescrites. Avant l'introduction de l'instance, la demande est formée, instruite et jugée selon les modalités prévues à la section III du présent chapitre. Article précédent Article 1117 Article suivant Article 1119 DerniÚre mise à jour 4/02/2012
LeLexique Ivoirien Des Termes Juridiques (Extrait) Annales et Guides juriques au format numérique (PDF) en vente. Pour acheter désormais en ligne avec votre compte Orange Money, Flooz ou MoMo (MTN), cliquez sur l'un des prix juste en dessous des couvertures. Pour plus d'infos appelez au 78338098.
Le Quotidien du 2 avril 2009 LibertĂ©s publiques CrĂ©er un lien vers ce contenu [BrĂšves] ApprĂ©ciation du caractĂšre raisonnable du dĂ©lai de procĂ©dure et prise en compte des procĂ©dures civiles et pĂ©nales. Lire en ligne Copier Le principe du dĂ©lai raisonnable est prĂ©vu par l'article 6 de la Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'Homme N° Lexbase L7558AIR, qui Ă©nonce que toute personne a droit Ă ce que sa cause soit entendue Ă©quitablement, publiquement et dans un dĂ©lai raisonnable, par un tribunal indĂ©pendant et impartial. Ainsi, le droit Ă ĂȘtre jugĂ© dans un dĂ©lai raisonnable fait partie intĂ©grante des droits de la dĂ©fense reconnus par la Cour europĂ©enne. Sur un plan national, le dĂ©lai raisonnable du jugement est assurĂ© Ă l'article L. 781-1 du Code de l'organisation judiciaire devenu l'article L. 141-1 du mĂȘme code N° Lexbase L7823HN3. Le caractĂšre raisonnable de la durĂ©e de la procĂ©dure est apprĂ©ciĂ©e in globo, et il inclut les phases prĂ©alables Ă la saisine du juge ainsi que l'ensemble des voies de recours. Par deux arrĂȘts rendus le 25 mars 2009, la Cour de cassation a prĂ©cisĂ© la durĂ©e de la procĂ©dure pouvait comprendre tant la procĂ©dure pĂ©nale que la procĂ©dure civile Cass. civ. 1, 25 mars 2009, 2 arrĂȘts, n° FS-P+B+I N° Lexbase A1936EEG et n° FS-P+B+I N° Lexbase A1935EEE. En effet, elle Ă©nonce que la procĂ©dure pĂ©nale et la procĂ©dure civile qui se sont succĂ©dĂ©es ayant le mĂȘme objet, de sorte qu'elles devaient ĂȘtre considĂ©rĂ©es dans leur ensemble, et la pĂ©riode les sĂ©parant Ă©tant de courte durĂ©e, la cour d'appel a pu estimer qu'un dĂ©lai de quinze annĂ©es Ă©coulĂ© entre l'accident et la consĂ©cration des droits de la victime Ă indemnisation excĂ©dait le dĂ©lai raisonnable visĂ© par l'article 6 de la Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'Homme ce qui constituait un dĂ©ni de justice, au sens de l'article L. 781-1 du Code de l'organisation judiciaire devenu l'article L. 141-1 du mĂȘme code. © Reproduction interdite, sauf autorisation Ă©crite prĂ©alable newsid350020 Utilisation des cookies sur Lexbase Notre site utilise des cookies Ă des fins statistiques, communicatives et commerciales. Vous pouvez paramĂ©trer chaque cookie de façon individuelle, accepter l'ensemble des cookies ou n'accepter que les cookies fonctionnels. En savoir plus Parcours utilisateur Lexbase, via la solution Salesforce, utilisĂ©e uniquement pour des besoins internes, peut ĂȘtre amenĂ© Ă suivre une partie du parcours utilisateur afin dâamĂ©liorer lâexpĂ©rience utilisateur et lâĂ©ventuelle relation commerciale. Il sâagit dâinformation uniquement dĂ©diĂ©e Ă lâusage de Lexbase et elles ne sont communiquĂ©es Ă aucun tiers, autre que Salesforce qui sâest engagĂ©e Ă ne pas utiliser lesdites donnĂ©es. DonnĂ©es analytiques Nous attachons la plus grande importance au confort d'utilisation de notre site. Des informations essentielles fournies par Google Tag Manager comme le temps de lecture d'une revue, la facilitĂ© d'accĂšs aux textes de loi ou encore la robustesse de nos readers nous permettent d'amĂ©liorer quotidiennement votre expĂ©rience utilisateur. Ces donnĂ©es sont exclusivement Ă usage interne.
destribunaux dĂ©partementaux avec la modification de lâarticle 4. Telle est lâĂ©conomie du prĂ©sent dĂ©cret. Le PrĂ©sident de la RĂ©publique, Vu la Constitution, notamment en ses articles 43 et 76 ; Vu le dĂ©cret n°64-572 du 30 juillet 1964 portant Code de ProcĂ©dure civile, modifiĂ© par le dĂ©cret n ° 2001-1151 du 31 dĂ©cembre 2001 ;
Le Code de procĂ©dure civile regroupe les lois relatives au droit de procĂ©dure civile français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de procĂ©dure civile ci-dessous Article 1180-14 EntrĂ©e en vigueur 2016-02-26 A la demande de tout intĂ©ressĂ© ou d'office, le juge peut ordonner que l'examen de la requĂȘte donne lieu Ă un dĂ©bat, notamment lorsqu'il est fait application des articles 387,387-3,387-4 et 387-5 du code civil . Dans ce cas, le juge statue aprĂšs avoir entendu ou appelĂ© l'administrateur lĂ©gal ou les administrateurs lĂ©gaux. Les avocats des parties, lorsqu'elles sont assistĂ©es ou reprĂ©sentĂ©es, sont entendus en leurs observations. Nota DĂ©cret n° 2016-185 du 23 fĂ©vrier 2016, art. 18 Ces dispositions sont applicables aux administrations lĂ©gales en cours au jour de son entrĂ©e en vigueur. CitĂ©e par Article 1180-14
Lecode civil prévoit que le juge peut, compte tenu de la situation du débiteur et en considération des besoins du créancier, reporter ou échelonner, dans la limite de deux années, le paiement des sommes dues (article 1345-5 du code civil - ancien article 1244-1 du code civil). En matiÚre de bail d'habitation, et par dérogation aux
PROCEDURE CIVILE - CM -A/S 2018/2019!-M. Denis BARTHE!Notes!-QCM avec points nĂ©gatifs en 1h, sans Code de procĂ©dure civile!Bibliographie !-Code de procĂ©dure civile CPC!-CAYROL, ProcĂ©dure civile, Dalloz, 2017!-CADIET et JEULAND, Droit judiciaire privĂ©, Lexis-Nexis, 2017!-CHAINAIS, MAYER, FERAND et CHAINAIS, ProcĂ©dure civile, Dalloz, 2018!-Revue ProcĂ©dures, Lexis-Nexis ! avec CPC Ă jour et jurisprudence de la Cour de cassation!-Google!-âŠ!INTRODUCTION 1. DEFINITION DE LA PROCEDURE CIVILE âProcedereâ en latin signiïŹe âaller de lâavantâ, âavancerâ, âprogresserâ. La procĂ©dure en eïŹet correspond Ă lâaccomplissement de plusieurs formalitĂ©s successives qui tendent vers la rĂ©alisation dâun but. Ce but est la plupart du temps lâobtention du jugement. On comprend donc que la procĂ©dure civile est un ensemble de rĂšgles qui organisent lâintroduction, le dĂ©roulement et lâissue du procĂšs civil. !Cette dĂ©ïŹnition met en avant trois aspects!-la nature de la procĂ©dure civile ce quâelle est;!-lâobjet de la procĂ©dure civile ce sur quoi elle porte;!-les caractĂ©ristiques essentielles de la procĂ©dure civile.!A. NATURE DE LA PROCEDURE CIVILE La procĂ©dure civile est un droit âsanctionnateurâ, âservantâ dans le sens de âau service deâ ou encore âinstrumentalâ. La procĂ©dure civile se distingue ainsi du droit substantiel, qui dĂ©termine les droits et les obligations de chacun, il dĂ©ïŹnit les prĂ©rogatives dont les personnes disposent, il s'attache Ă une matiĂšre, Ă une substance, au contenu des droits qui sont octroyĂ©s aux sujets de droit ex. le droit de la famille dĂ©termine les diïŹĂ©rents droits et devoirs notamment des Ă©poux entre eux aux articles 212 et 226 du Code civil / le droit de la famille dĂ©termine les diïŹĂ©rents droits et devoirs des partants Ă lâĂ©gard des enfants aux articles 371 et suivants du Code civil / lâarticle 1240 du Code civil dĂ©ïŹnit en droit des obligations le droit rĂ©paration pour les personnes qui ont subi un dommage pour la faute dâune autre personne. !La procĂ©dure civile ne correspond pas Ă ce modĂšle. Câest un droit instrumental car elle a pour objectif dâassurer le respect des rĂšgles de droit substantiel. Elle permet de garantir lâeïŹectivitĂ© de ces rĂšgles de droit substantiel. Quand des personnes sont en dĂ©saccord Ă propos du contenu dâun droit substantiel, elles pourront trouver une solution sur ce dĂ©saccord Ă lâissue du processus organisĂ© par la procĂ©dure civile pour trouver cette solution. Câest pour cette raison quâon considĂšre que la procĂ©dure civile est un moyen de garantir la rĂ©alisation des droits dĂ©ïŹnis par le
Annexedu code de procédure civile relative à son application dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. Livre Ier : Dispositions communes à toutes les juridictions . Titre Ier : Dispositions liminaires. Chapitre Ier : Les principes directeurs du procÚs. Section VI : La contradiction. 13 15. Article 14. Attribuer à un dossier . OK. Nulle
Le Code de procĂ©dure civile regroupe les lois relatives au droit de procĂ©dure civile français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de procĂ©dure civile ci-dessous Article 1136-14 EntrĂ©e en vigueur 2015-03-15 Lorsqu'une demande relative Ă l'exercice de l'autoritĂ© parentale est introduite avant l'expiration de la durĂ©e des mesures de protection ou que l'ordonnance de protection est prononcĂ©e alors qu'une procĂ©dure relative Ă l'exercice de l'autoritĂ© parentale est en cours, les mesures de l'ordonnance de protection continuent de produire leurs effets jusqu'Ă ce qu'une dĂ©cision statuant sur la demande relative Ă l'exercice de l'autoritĂ© parentale soit passĂ©e en force de chose jugĂ©e, Ă moins que le juge saisi de cette demande en dĂ©cide autrement. Toutefois, les mesures relatives aux modalitĂ©s d'exercice de l'autoritĂ© parentale et Ă la contribution Ă l'entretien et Ă l'Ă©ducation des enfants prises en application du 5° de l'article 515-11 du code civil et prononcĂ©es antĂ©rieurement Ă la dĂ©cision statuant, mĂȘme Ă titre provisoire, sur la demande relative Ă l'exercice de l'autoritĂ© parentale, cessent de produire leurs effets Ă compter de la notification de celle-ci. A compter de l'introduction de la procĂ©dure relative Ă l'exercice de l'autoritĂ© parentale, la demande aux fins de mesures de protection ainsi que les demandes mentionnĂ©es au premier alinĂ©a de l'article 1136-12 sont prĂ©sentĂ©es devant le juge saisi de cette procĂ©dure. La demande est formĂ©e, instruite et jugĂ©e selon les rĂšgles de la prĂ©sente section et le juge statue par dĂ©cision sĂ©parĂ©e.
Codede procédure civile (CPCN) Etat au 1er janvier 2008 Le Grand Conseil de la République et Canton de Neuchùtel, sur la proposition du Conseil d'Etat, du 11 mai 1988, et de la commission législative, décrÚte: TITRE PREMIER Dispositions générales CHAPITRE PREMIER De la compétence Section 1: De la compétence à raison de la matiÚre Article
Home page Search by criteria Code de procĂ©dure civile du canton de Vaud. Rel... â Lausanne, impr. Corbaz et Robellaz 1847- 1857, 190x120mm, 158 + 189pages, demi-percaline. â Reference 49428 ââ ⏠⏠Bookseller's contact details Bouquinerie du VarisM. Daniel MonneyRoute de LĂ©chelles 361773 RussyCanton de Fribourg Switzerland bouquin 41 26 323 23 43 Contact bookseller Payment mode Sale conditions Nous expĂ©dions les livres dĂšs rĂ©ception de votre paiement. Vous avez la possibilitĂ© de nous retourner les livres commandĂ©s. Aux conditions suivantes âą Si le titre ne correspond pas Ă votre commande. âą Si lâĂ©tat du livre ne correspond pas Ă la description que nous en avons faite. âą Si le retour est fait dans les 15 jours. âą Si le retour est fait dans le mĂȘme emballage, comme vous lâavez reçu. âą Si le retour est accompagnĂ© dâun Ă©crit mentionnant les motifs. Ces conditions Ă©tant remplies, nous nous engageons Ă rembourser au client le prix des livres, sans les frais de port. Uniquement pour la Suisse, possibilitĂ© de payer sur facture sous 30 jours dĂšs rĂ©ception de la commande. Lieferkonditionen Wir versenden die BĂŒcher nach Eingang Ihrer Zahlung. Sie können die BĂŒcher zurĂŒckbeordert. Die folgenden Bedingungen âą Wenn der Titel nicht mit Ihrer Bestellung. âą Wenn sich der Zustand des Buches nicht mit der Beschreibung entsprechen wir gemacht haben. âą Wenn die RĂŒckgabe innerhalb von 15 Tagen. âą Wenn die RĂŒckgabe im gleichen Paket gemacht wird , wie Sie haben es empfangen. âą Wenn die RĂŒckkehr erfolgt durch schriftliche ErwĂ€hnung der begleitet GrĂŒnden. Diese Bedingungen sind erfĂŒllt, werden wir dem Kunden den Preis der BĂŒcher erstatten, ohne Porto. Nur fĂŒr die Schweiz können die Rechnung innerhalb von 30 Tagen nach Erhalt der Bestellung zu bezahlen. Terms of Delivery We ship the books upon receipt of your payment. You can return the books ordered. The following conditions âą If the title does not match your order. âą If the book's condition does not match the description we have made. âą If the return is made within 15 days. âą If the return is made in the same package as you have received it. âą If the return is accompanied by a written mentioning the reasons. These conditions are fulfilled, we will refund the customer the price of books, without postage. Only for Switzerland can pay the invoice within 30 days upon receipt of the order. Terminos de envio Enviamos los libros a la recepciĂłn de su pago. Puede devolver los libros ordenados. Segun las siguientes condiciones âą Si el tĂtulo no se corresponde con su pedido. âą Si la condiciĂłn del libro no coincide con la descripciĂłn que hemos hecho. âą Si la devoluciĂłn se hace dentro de 15 dĂas. âą Si la devoluciĂłn se hace en el mismo paquete que se ha recibido. âą Si la devoluciĂłn se acompaña de un escrito mencionando los motivos. Estas condiciones se cumplen, se reintegrarĂĄ al cliente el precio de los libros, sin gastos de envĂo. SĂłlo para Suiza pueden pagar la factura dentro de los 30 dĂas tras la recepciĂłn de la orden. Os termos de evnio NĂłs enviamos os livros apĂłs o recebimento do seu pagamento. VocĂȘ pode devolver os livros encomendados. As seguintes condiçÔes âą Se o tĂtulo nĂŁo corresponde ao seu fim. âą Se a condição do livro nĂŁo corresponder Ă descrição que fizemos. âą Se o retorno Ă© feito no prazo de 15 dias. âą Se o retorno Ă© feito no mesmo pacote como vocĂȘ o recebeu. âą Se o retorno Ă© acompanhado por uma escrita mencionando as razĂ”es. Estas condiçÔes sĂŁo cumpridas, iremos reembolsar o cliente o preço dos livros, sem portes. Apenas para a SuĂça pode pagar a fatura no prazo de 30 dias apĂłs o recebimento da ordem. The item was added to your cart You have just added - There are/is 0 items in your cart. Total ⏠without shipping fees What can I do with a user account ? What can I do with a user account ? All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches. You may manage a list of your favourite, regular searches. Your preferences language, search parameters, etc. are memorised. You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it. Get in touch with booksellers, order books and see previous orders. Publish Events related to books. And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !
Auxtermes de lâarticle 1074 du code de procĂ©dure civile, applicable Ă la procĂ©dure de changement de prĂ©nom devant le juge aux affaires familiales, les dĂ©bats se dĂ©roulent en chambre du conseil et la dĂ©cision est rendue en audience publique. âą PublicitĂ© de la dĂ©cision de changement de prĂ©nom en marge des actes de lâĂ©tat civil
LES RĂGLES DE COMPĂTENCE PRIVILĂGIĂES LES ARTICLES 14 ET 15 DU CODE CIVIL â Auparavant, ces articles avaient une importance considĂ©rable en droit international privĂ©, puisquâils Ă©taient les seuls Ă pouvoir fonder la compĂ©tence dâun juge français â DĂšs 1962, leur importance a commencĂ© Ă dĂ©cliner â Aujourdâhui, ils nâont quâune utilitĂ© rĂ©siduelle en effet, câest seulement si aucune rĂšgle des articles 42 du Code de ProcĂ©dure Civile ne permet de dĂ©signer un tribunal, que lâon a recours aux articles 14 et 15 du Code civil â MalgrĂ© leur caractĂšre rĂ©siduel, la doctrine est trĂšs hostile envers ces articles elle considĂšre que le rattachement Ă la nationalitĂ© des parties nâest pas un lien significatif, car il repose sur un lien trop fragile et subjectif â Lâarticle 14 du Code civil donne compĂ©tence aux tribunaux francais lorsquâun Français est demandeur LâĂ©tranger, mĂȘme non rĂ©sidant en France, pourra ĂȘtre citĂ© devant les tribunaux français, pour lâexĂ©cution des obligations par lui contractĂ©es en France avec un Français ; il pourra ĂȘtre traduit devant les tribunaux de France, pour les obligations par lui contractĂ©es en pays Ă©tranger envers des Français. » â En thĂ©orie, on pourrait se contenter de ce seul lien de nationalitĂ© â En pratique, il faut nĂ©cessairement un autre Ă©lĂ©ment de rattachement ex. si un Français saisit le tribunal francais contre un australien sur le fondement de lâarticle 14 du Code civil et obtient gain de cause, mais que les biens du dĂ©fendeur se trouvent en Australie, la dĂ©cision ne pourra ĂȘtre invoquĂ©e quâen Australie ; or, les tribunaux australiens peuvent rejeter la dĂ©cision francaise qui a seulement pris en compte la nationalitĂ© pour fonder la compĂ©tence du juge â Lâarticle 15 du Code civil donne compĂ©tence aux tribunaux francais lorsquâun Français est dĂ©fendeur Un Français pourra ĂȘtre traduit devant un tribunal de France, pour des obligations par lui contractĂ©es en pays Ă©tranger, mĂȘme avec un Ă©tranger. » â A priori, cet article semble favorable aux Ă©trangers â En rĂ©alitĂ©, la jurisprudence considĂšre que lâarticle 15 du Code civil impose la seule compĂ©tence des juridictions françaises, lorsque le dĂ©fendeur est francais â Dans les annĂ©es 1970 et 1980, les critiques Ă©taient trĂšs vives â Aujourdâhui, la doctrine sâest calmĂ©e A Le champ dâapplication des articles 14 et 15 du Code civil 1 Le champ dâapplication ratione materiĂŠ â Les articles 14 et 15 du Code civil mentionnent chacun les obligations » or, il existe 2 sortes dâobliations â Lâobligation contractuelle un contrat se crĂ©e par un engagement librement assumĂ© par une partie envers une autre â Lâobligation dĂ©lictuelle ex. lâobligation alimentaire un contrat se crĂ©e Ă raison dâun fait Le principe lâinterprĂ©tation large â La jurisprudence constante considĂšre que les articles 14 et 15 du Code civil doivent ĂȘtre interprĂ©tĂ©s largement quant Ă leur champ dâapplication matĂ©rielle â 27 mai 1970 lâarrĂȘt WEISS » de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation est considĂ©rĂ©e comme Ă©tant Ă lâorigine de cette jurisprudence, en dĂ©clarant les articles 14 et 15 du Code civil ont une portĂ©e gĂ©nĂ©rale sâĂ©tendant Ă toutes les matiĂšres contractuelle, dĂ©lictuelle, patrimoniale, extra-patrimoniale, etc. » â 9 dĂ©cembre 2003 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation sâinscrit le plus rĂ©cemment Ă une longue liste dâarrĂȘts confirmatifs Les exceptions â Il y a 3 domaines oĂč les juridictions françaises ne sont pas compĂ©tentes â Les voies dâexĂ©cution pratiquĂ©es Ă lâĂ©tranger les juridictions Ă©trangĂšres en cause en ont le monopole â Les actions rĂ©elles immobiliĂšres concernant un immeuble situĂ© Ă lâĂ©tranger seules les juridictions du lieu de situation de lâimmeuble sont compĂ©tentes, selon un principe unanimement partagĂ© entre les Ătats â Les demandes en partage dans le cadre dâune succession portant sur des immeubles situĂ©s Ă lâĂ©tranger cette jurisprudence est constante depuis 1933 2 Le champ dâapplication ratione personĂŠ â La seule condition dâapplication des articles 14 et 15 du Code civil, câest que lâon soit en prĂ©sence dâun Français mĂȘme domiciliĂ© Ă lâĂ©tranger on se contente dâun critĂšre purement subjectif cĂ d, la nationalitĂ©, puisque le domicile nâest pas pris en compte â 1Ăšre nuance sachant que les articles 14 et 15 du Code civil peuvent sâappliquer aussi aux personnes morales, la dĂ©termination de la nationalitĂ© dâune sociĂ©tĂ© nĂ©cessite la prise en compte de son siĂšge social cĂ d, son domicile â Le critĂšre de lâĂ©tablissement est donc pris en compte de maniĂšre incidente â 2e nuance dĂšs lors que le dĂ©fendeur est domiciliĂ© sur le territoire dâun Ătat-membre, il faut appliquer les seules rĂšgles du rĂšglement N° 44-2001 et de la Convention de Bruxelles â Ex. lâarticle 14 du Code civil ne pourra jamais ĂȘtre appliquĂ© Ă un dĂ©fendeur français domiciliĂ© en Allemagne â 3e nuance lorsque le dĂ©fendeur nâest pas domiciliĂ© sur le territoire dâun Ătat-membre, lâarticle 4 du rĂšglement N° 44-2001 prĂ©voit que toute personne, quelle que soit sa nationalitĂ©, dĂšs lors quâil est domiciliĂ© sur le territoire dâun Ătat-membre, pourra invoquer toutes les rĂšgles de compĂ©tence de cet Ătat-membre » â Ainsi, dâaprĂšs cet article, la qualification dâune personne de Français nâest plus dĂ©cisive ce qui compte, câest quâelle soit domiciliĂ©e en France â Un problĂšme peut se poser sur le moment oĂč lâon doit apprĂ©cier la nationalitĂ© ex. si un Ă©tranger conclut un contrat, mais obtient ensuite la nationalitĂ© francaise, peut-on lâassigner devant un tribunal francais en vertu de lâarticle 15 du Code civil ou faut-il tenir compte de la nationalitĂ© du dĂ©fendeur au moment de la naissance de la situation juridique ? â 16 juin 1928 lâarrĂȘt BANQUE DâITALIE » de la Cour dâappel de Paris dĂ©clare quâil faut uniquement se rĂ©fĂ©rer Ă la qualification de la nationalitĂ© francaise au moment de lâassignation â La Cour dâappel de Paris indique que les articles 14 et 15 du Code civil sont des lois de procĂ©dure ainsi, par privilĂšge procĂ©dural, on ne tient pas compte des droits litigieux en compte, mais seulement de la nationalitĂ© au moment de lâintroduction de lâinstance â 21 mars 1966 lâarrĂȘt COMPAGNIE LA MĂTROPOLE » de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation confirme cette solution, en dĂ©clarant que la compĂ©tence des tribunaux francais est fondĂ©e sur la nationalitĂ© des parties et non sur la nature des droits litigieux » â La compagnie dâassurance LA MĂTROPOLE avait indemnisĂ© une sociĂ©tĂ© britannique ayant subi un dommage causĂ© par une autre sociĂ©tĂ© britannique dans le cadre dâun contrat de transport ; lâassureur exerce une action en subrogation contre la sociĂ©tĂ© Ă lâorigine du dommage ; la sociĂ©tĂ© britannique refuse de payer ; la compagnie LA MĂTROPOLE saisit alors les tribunaux francais sur le fondement de lâarticle 14 du Code civil ; la sociĂ©tĂ© britannique prĂ©tend que la compagnie dâassurance, qui est francaise, ne peut faire valoir ses propres droits, car il est subrogĂ© dans les droits de la victime du prĂ©judice, qui est britannique â La Cour de cassation effectue une interprĂ©tation large de lâarticle 14 du Code civil, en dĂ©clarant quâil faut uniquement tenir compte de la nationalitĂ© du demandeur, peu importe que les droits Ă©taient nĂ©s au profit dâune personne de nationalitĂ© Ă©trangĂšre » â Cette solution est parfaitement transposable Ă dâautres hypothĂšses liste non exhaustive â MĂȘme si le dĂ©funt est de nationalitĂ© Ă©trangĂšre, il suffit que lâun des hĂ©ritiers soit de nationalitĂ© francaise pour quâil puisse invoquer les articles 14 et 15 du Code civil â MĂȘme si le cĂ©dant est de nationalitĂ© Ă©trangĂšre, il suffit que le cessionnaire soit de nationalitĂ© francaise pour quâil puisse invoquer les articles 14 et 15 du Code civil â Toutefois, la jurisprudence a posĂ© 2 rĂ©serves Ă ce privilĂšge procĂ©dural â 1Ăšre rĂ©serve la reprĂ©sentation â Le reprĂ©sentant est transparent, puisquâil agit au nom et pour le compte du reprĂ©sentĂ© ainsi, mĂȘme si le reprĂ©sentant est francais, il ne pourra pas invoquer les articles 14 et 15 du Code civil si le reprĂ©sentĂ© est Ă©tranger â 22 fĂ©vrier 2005 la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation rĂ©affirme cette solution â 2nde rĂ©serve lâutilisation frauduleuse de lâarticle 14 du Code civil â 24 novembre 1987 la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation consacre cette rĂ©serve â Une sociĂ©tĂ© californienne intente une action devant les tribunaux californiens ; elle nâobtient pas gain de cause ; par consĂ©quent, elle va cĂ©der la crĂ©ance litigieuse Ă sa filiale francaise et lui ordonner de saisir les juridictions françaises ; la cession est donc fait dans le seul but de bĂ©nĂ©ficier de lâarticle 14 du Code civil â La Cour de cassation dĂ©clare que la cession est frauduleuse les juridictions françaises ne peuvent donc pas ĂȘtre compĂ©tentes dans une telle situation. B La renonciation au privilĂšge de juridiction â La jurisprudence a toujours analysĂ© les articles 14 et 15 du Code civil comme des privilĂšges auquel on peut renoncer et non comme des sujĂ©tions imposĂ©es â 1Ăšre justification ces articles sont rĂ©digĂ©s de maniĂšre potestative ex. le Français pourra » â 2nde justification lâimpossibilitĂ© de renoncer aux articles 14 et 15 du Code civil constituerait un handicap pour le ressortissant francais dans le domaine des affaires internationales â Le dĂ©fendeur français peut renoncer au bĂ©nĂ©fice de lâarticle 14 du Code civil, mais aussi Ă lâarticle 15 du Code civil â Toutefois, dans ce dernier cas, il faut aussi que le demandeur quâil soit francais ou Ă©tranger renonce Ă©galement Ă lâarticle 15 du Code civil â 7 dĂ©cembre 1971 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation consacre cette nĂ©cessitĂ© de double renonciation 1 Le caractĂšre dâordre public des articles 14 et 15 du Code civil ? â Ătant donnĂ© que lâon peut renoncer aux articles 14 et 15 du Code civil, ces dispositions ne peuvent pas ĂȘtre dâordre public par consĂ©quent, le juge francais ne peut jamais soulever dâoffice lâapplicabilitĂ© des articles 14 et 15 du Code civil â 21 mai 1963 la chambre civile de la Cour de cassation consacre le caractĂšre dâordre public de lâarticle 14 du Code civil â Le demandeur invoque la rĂšgle de compĂ©tence territoriale interne du Code de ProcĂ©dure Civile transposĂ©e au droit international, mais les conditions posĂ©es par les textes nâĂ©taient pas remplies ; or, la Cour dâappel va appliquer dâoffice lâarticle 14 du Code civil â 9 octobre 1967 la chambre commerciale de la Cour de cassation consacre le caractĂšre dâordre public de lâarticle 15 du Code civil â Le demandeur invoque la rĂšgle de compĂ©tence territoriale interne du Code de ProcĂ©dure Civile transposĂ©e au droit international, mais les conditions posĂ©es par les textes nâĂ©taient pas remplies ; or, la Cour dâappel va appliquer dâoffice lâarticle 15 du Code civil â 16 avril 1985 la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation opĂšre un revirement de jurisprudence, en dĂ©clarant que le juge doit appliquer la rĂšgle de droit aux faits allĂ©guĂ©s, au besoin dâoffice » â Les parties avaient visĂ© lâarticle 12 du Code de ProcĂ©dure Civile, mais celui-ci nâĂ©tait pas applicable â 26 mai 1999 la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation opĂšre Ă nouveau un revirement de jurisprudence, en dĂ©clarant que le juge ne peut pas appliquer dâoffice les articles 14 et 15 du Code civil » â 22 fĂ©vrier 2005 la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation semble Ă nouveau avoir opĂ©rĂ© un revirement de jurisprudence, car il semble indiquer que les articles 14 et 15 du Code civil doivent ĂȘtre appliquĂ©s dâoffice 2 Les formes de renonciation â La renonciation peut revĂȘtir 2 formes principales â 1Ăšre forme lâaction en justice exercĂ©e Ă lâĂ©tranger â En ce qui concerne lâarticle 14 du Code civil, la renonciation du demandeur est prĂ©sumĂ©e en revanche, le demandeur francais pourra prouver quâil nâavait pas entendu renoncer Ă son privilĂšge liste non exhaustive â 1Ăšre preuve des raisons dâurgence notamment pour suspendre la prescription justifiaient la saisine des juridictions Ă©trangĂšres â 2e preuve le demandeur saisit les juridictions Ă©trangĂšres, car il pensait que son dĂ©biteur Ă©tranger nâavait aucun bien en France â En ce qui concerne lâarticle 15 du Code civil, la renonciation prĂ©sente une particularitĂ©, puisque 2 droits vont sâopposer en effet, le droit du demandeur francais ou Ă©tranger est opposĂ© au droit du dĂ©fendeur francais â La renonciation du demandeur est tout simplement constituĂ©e par la saisine dâun tribunal Ă©tranger â La renonciation du dĂ©fendeur va ĂȘtre traduite par lâattitude procĂ©durale du dĂ©fendeur Ă lâĂ©tranger si le dĂ©fendeur se prĂ©sente Ă lâĂ©tranger, se dĂ©fend au fond et ne conteste pas la compĂ©tence du tribunal Ă©tranger, il y aura renonciation â 15 novembre 1983 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation en est une illustration â 28 janvier 2003 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation en est une illustration â 2e forme la renonciation contractuelle â 1Ăšre possibilitĂ© rare une clause prĂ©cise que la partie francaise renonce aux articles 14 et 15 du Code civil â 2e possibilitĂ© une clause attributive de juridiction dĂ©signant une juridiction Ă©trangĂšre â 18 octobre 1988 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation en est une illustration â 3e possibilitĂ© une clause compromissoire dĂ©signant un tribunal arbitral â 21 juin 1965 lâarrĂȘt de la chambre commerciale de la Cour de cassation en est une illustration â 3e cession la cession de droit â Le cessionnaire français nâest pas impliquĂ© dans le rapport de droit originaire il nâintervient que de maniĂšre subsĂ©quente â 25 novembre 1986 lâarrĂȘt le plus significatif de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation â Un contrat classique est conclu entre 2 personnes de nationalitĂ© Ă©trangĂšre ; ce contrat comporte une clause attributive de juridiction dĂ©signant un tribunal Ă©tranger ; ensuite, un assureur francais est subrogĂ© dans les droits de lâune des parties au contrat â 1Ăšre interprĂ©tation puisque lâassureur francais nâa pas consenti Ă la clause attributive de juridiction, il nây a pas de renonciation â 2nde interprĂ©tation la clause attributive de juridiction fait partie de lâensemble contractuel que le lâassureur francais doit nĂ©cessairement tenir compte lorsquâil accepte la cession â La Cour de cassation opte pour la 2nde interprĂ©tation, en dĂ©clarant que le lâassureur francais doit se soumettre Ă la clause attributive de juridiction â 24 novembre 1987 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation â Une cession de crĂ©ance est opĂ©rĂ©e au profit dâune personne francaise, alors quâune instance relative Ă la crĂ©ance est dĂ©jĂ en cours â La Cour de cassation considĂšre que dĂšs lors que le titulaire Ă lâorigine de la crĂ©ance a saisi un tribunal Ă©tranger, le cessionnaire ne peut plus se prĂ©valoir de lâarticle 14 du Code civil â NB la dĂ©cision Ă©tait aussi fondĂ©e sur la fraude C Le tribunal spĂ©cialement compĂ©tent â Jusquâen 1985, le problĂšme ne sâest pas posĂ©, puisquâil y avait 2 systĂšmes de compĂ©tence complĂštement indĂ©pendants qui cohabitaient ainsi, lorsque lâon appliquait les articles 14 et 15 du Code civil, on consultait le droit interne aux articles 42 et suivants du Code de ProcĂ©dure Civile pour connaĂźtre quel tribunal Ă©tait spĂ©cialement compĂ©tent â AprĂšs 1985, une hiĂ©rarchie apparaĂźt entre les 2 systĂšmes de compĂ©tence en effet, les articles 14 et 15 du Code civil ne peuvent jouer que sâil nây a pas de rattachement objectif aux articles 42 et suivants du Code de ProcĂ©dure Civile â Par dĂ©finition, on ne peut donc plus appliquer les articles 42 et suivants du Code de ProcĂ©dure Civile pour dĂ©terminer le tribunal spĂ©cialement compĂ©tent, puisque mĂȘme au niveau interne, il faudrait un lien de rattachement objectif il a donc fallu trouver un nouveau systĂšme â Dâabord, 2 systĂšmes avaient Ă©tĂ© prĂ©conisĂ©s â 1Ăšre possibilitĂ© la plus rationnelle le demandeur devrait saisir le tribunal de son propre domicile ou de sa propre rĂ©sidence en France â 1er inconvĂ©nient on donne systĂ©matiquement compĂ©tence au tribunal du demandeur â 2nd inconvĂ©nient le demandeur francais nâa pas nĂ©cessairement de domicile en France â 23 avril 1959 lâarrĂȘt WEILLER » de la chambre civile de la Cour de cassation dĂ©clare que, dans ce cas, le demandeur doit saisir le tribunal de son choix, sous rĂ©serve de ne pas opĂ©rer ce choix de maniĂšre frauduleuse » â Le dĂ©fendeur est domiciliĂ© en Belgique et le demandeur saisit le tribunal de Perpignan â La Cour de cassation relĂšve la fraude, en ce que rien ne justifiait le demandeur de saisir un tribunal aussi Ă©loignĂ© du dĂ©fendeur â 2nde possibilitĂ© le demandeur peut saisir le tribunal de son choix, sous condition quâil soit Ă©clairĂ© par les nĂ©cessitĂ©s dâune bonne administration de la justice â 9 fĂ©vrier 1960 lâarrĂȘt de la chambre civile de la Cour de cassation consacre cette ce systĂšme â En matiĂšre patrimoniale, le demandeur devra saisir la juridiction dans le ressort dans laquelle se trouvent des biens du dĂ©fendeur â Au fil du temps, le principe de la bonne administration de la justice de la 2nde possibilitĂ© sâest gĂ©nĂ©ralisĂ© â 19 juin 1978 lâarrĂȘt de la 1Ăšre chambre civile de la Cour de cassation en est une illustration â Le dĂ©cret du 12 mai 1981 a rajoutĂ© un alinĂ©a Ă lâarticle 42 alinĂ©a 3 du Code de ProcĂ©dure Civile Si le dĂ©fendeur nâa ni domicile, ni rĂ©sidence connus, le demandeur peut saisir la juridiction du lieu oĂč lui-mĂȘme demeure ou celle de son choix sâil demeure Ă lâĂ©tranger. » â Ce texte Ă©tait prĂ©vu Ă des litiges purement internes, mais une partie de la doctrine avait voulu transposer cette solution Ă lâordre international â Toutefois, lâarticle 42 alinĂ©a 3 du Code de ProcĂ©dure Civile ne mentionne pas la bonne administration de la justice or, il semble, aujourdâhui, quâil faut toujours prendre en compte le principe de la bonne administration de la justice â De plus, aucun arrĂȘt ne vise expressĂ©ment lâarticle 42 alinĂ©a 3 du Code de ProcĂ©dure Civile Les autres fiches de cours Droit international public cours et fichesLe droit international cours et fichesReconnaissance et exĂ©cution en France des jugements Ă©trangersLâexĂ©cution des jugements Ă©trangers en droit europĂ©enArticles 14 et 15 du code civil et compĂ©tence du juge françaisUn rĂ©sumĂ© de droit internationalLes rĂšgles de compĂ©tences des tribunaux françaisLes rĂšgles de compĂ©tence du rĂšglement Bruxelles ILe champ dâapplication matĂ©rielle du rĂšglement de Bruxelles ILe contrĂŽle de lâinterprĂ©tation de la loi Ă©trangĂšreLe contrĂŽle de lâapplication de la rĂšgle de conflitLe contenu de la loi Ă©trangĂšreLâapplication dâoffice de la rĂšgle de conflit de loisLâexception 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article 14 du code de procédure civile