Achetercet article ref. R150233536 - 2 en stock - Dans la collection livres catégorie "Le roman policier" - Bon état - Parution 1962 - Edition Gallimard - 10,95? - Expédition 24h - Satisfait ou remboursé - Des millions de livres en stock. Anciens, rares et occasion.
Y'avait un macchabée Ter Macchabée Ter Tsouin, tsouin Qui sentait fort des pieds Ter Fort des pieds Ter Tsouin, tsouin Ce macchabée disait Ter Il disait Ter Tsouin, tsouin Ce macchabée gueulait Ter Il gueulait Ter Tsouin, tsouin "Ah ! c'qu'on s'emmerde ici Ter Merde ici, Ter Tsouin, tsouin On va le disséquer Ter Disséquer Ter Tsouin, tsouin Avec un spéculum Ter Spéculum Ter Tsouin, tsouin On enf'ra du pâté Ter Du pâté Ter Tsouin, tsouin Qui nous f'ra dégueuler Ter Dégueuler Ter Tsouin, tsouin La Digue du Cul La digue du cul, en revenant de Nantes Bis De Nantes à Montagu, la digue, la digue, De Nantes à Montagu, la digue du cul. Refrain Lève la jambe Voilà qu' ça entre Lève la cuisse, cuisse, cuisse, Voilà qu' ça glisse Oh! Hisse! La digue du cul, je rencontre un belle Bis Qui dormait le cul nu, la digue, la digue, Qui dormait le cul nu, la digue du cul. La digue du cul, je bande mon arbalète Bis Et la lui fous dans l’cul, la digue, la digue, Et la lui fous dans l’cul, la digue du cul. La digue du cul, la belle se reveille Bis Et crie j’ai l’diable au cul, la digue, la digue, Et crie j’ai l’diable au cul, la digue du cul. La digue du cul, non ce n’est pas le diable Bis Mais mon gros dard poilu, la digue, la digue, Mais mon gros dard poilu, la digue du cul. La digue du cul, si ve n’est pas le diable Bis Refous le moi dans l’cul, la digue, la digue, Refous le moi dans l’cul, la digue du cul. La digue du cul, puisqu'il y'est qu'il y reste Bis Et qu'il n'en sorte plus, la digue, la digue, Et qu'il n'en sorte plus, la digue du cul. La digue du cul, il fallut bien qu'il sorte Bis Il est rentré bien raide, la digue, la digue, Il est sorti tout mou, la digue du cul. La Dispute du Cul et du Con Air A la façon de Barbari Chacun de vous sait qu'autrefois Au Japon comme en France Le trou du cul avec le con Vivait d'intelligence Voulez-vous savoir la raison La faridondain', la faridondon, Qui les a rendus ennemis, biribi A la façon de Barbari, mon ami Le trou du cul plein de fierté,, Disait dans son langage "Foutras-tu toujours sous mon nez Et dans mon voisinage? Comme toi ne suis-je pas bon? A recevoir aussi le vit, biribi ..." En entendant ceci, du con 15 Bréviaire de la SCIAPGrande fut la colère Et il en supprima, dit-on Les règles ordinaires "Tais-toi, dit-il, foutu cochon Tu n'es bon qu'à salir le vit, biribi ..." "C'est bien à toi, reprit le cul,, De parler d'immondices, Du moins, on ne m'a jamais vu Foutre la chaude-pisse Toujours couvert de morpions T'as souvent la vérole aussi, biribi ... A ce moment, survint un vit De superbe encolure Il était, ma foi, fort bien mis Et de belle tournure "Paix, leur dit-il, taisez-vous donc Vous faites beaucoup trop de bruit, biribi ..." Tout d'abord, il entra au con Qu'il trouva un peu large, Puis dans l' trou du cul sans façon Par trois fois, il décharge, "Hé, hé, dit-il, taisez-vous donc Plus c'est étroit, plus on jouit, biribi ..." A cet arrêt, si bien pourtant,, Le con bava de rage, Et le trou du cul triomphant, Fit un sacré tapage, Par trois fois, il pèt' sur le con Lui disant "Ton règne est fini, biribi ..." Le bougre avait ma foi raison,, Je le dis sans mystère Pour foutre il n'est qu'un trou de bon C'est le trou de derrière Souple, nerveux et très profond Dieu pour le vit exprès le fit, biribi ... Le Duc de Bordeaux Le duc de Bordeaux ressemble à son frère, Son frère à son père et son père à mon cul; De là je conclus qu' le duc de Bordeaux Ressemble à mon cul comme deux gouttes d'eau. Refrain Taïaut Taïaut Taïaut! Ferm' ta gueule, répondit l'écho. Le duc de Chevreuse ayant déclaré Que tous les cocus devraient être noyés, Madam' de Chevreuse lui a demandé S'il était certain de savoir bien nager. Madam' la duchesse de la Trémouille, Malgré sa pudeur et sa grande piété, A patiné plus de paires de couilles Que la Grande Armée n'a usé de souliers. Le roy Dagobert a un' pine en fer, Le bon Saint-Eloi lui dit "Eh bien! mon roi, Si vous m'enculez, vous m'écorcherez" "C'est vrai, dit le roi, j'en f'rai faire un' de bois". J'emmerde le roy et le comt' d'Artois, Le duc de Berry et la duchesse aussi; Le duc de Nemours, j' l'emmerde à son tour Le duc d'Orléans, je l'emmerde en mêm' temps! Chasseur as-tu vu le trou de mon cul? Si tu veux le voir, tu reviendras ce soir; Moi, j'ai vu le tien, je n'en ai rien dit, Si tu vois le mien, tu n'en diras rien. La p'tite Amélie m'avait bien promis Trois poils de son cul pour en faire un tapis; Les poils sont tombés, l' tapis est foutu, La p'tite Amélie n'a plus d' poil à son cul. La bite à papa qu'on croyait perdue, C'était la p'tit' bonn' qui l'avait dans les fesses; La bite à papa n'était pas perdue, C'était la p'tit' bonn' qui l'avait dans le cul. En descendant la rue d'Alger En descendant la rue d'Alger En descendant la rue d'Alger Par une putain fut accosté Par une putain fut accosté Elle me dit "Viens j't'emmène Pour te montrer que j'taim'..." Et vous m'entendez bien, Et vous m'entendez bien, Et vous m'entendez bien. 16 Bréviaire de la SCIAPPage 1 and 2 Bréviaire de la SociétPage 3 and 4 LA FILLE DE GONTHIER...............Page 5 and 6 Bréviaire de laPage 7 and 8 A Fond … Amis, il existe un momenPage 9 and 10 Sera lieutenant, Les poils de mon cPage 11 and 12 Comme poissons en rivière On croitPage 13 and 14 En forme de point virgule Qui bourrPage 15 and 16 C’est plus prudent lorsque l’onPage 17 and 18 Personn' ne leur dit rien PschiiiitPage 19 J'ai voulu tâter de la gloire Une Page 23 and 24 Et les vieux prof's les plus austèPage 25 and 26 La servante à M'sieur l' curé, a Page 27 and 28 On n'est pas respecté Quand on estPage 29 and 30 Et vive, vive, vive les gros nichonPage 31 and 32 Il vous épatera, bourgeois, L'invaPage 33 and 34 Que ne la branlez-vous, Ma fille esPage 35 and 36 Il la prend, il la baise, Sur du foPage 37 and 38 Et qu'on vient de lui couper Le pagPage 39 and 40 La bataille fut gigantesque, Tous lPage 41 and 42 Vous y verrez la chaste Diane Le coPage 43 and 44 Et hop ! Il l'avala Bis Le petit Page 45 and 46 Un vrai vagin, c'est autre chose OnPage 47 and 48 Tu dois chier, ainsi Dieu l'a vouluPage 49 and 50 Nous arrivâm's à un logis bis "Page 51 and 52 Stances à Sophie Tu m' demand' tesPage 53 and 54 Allez venez tous dans mon lit Me rPage 55 and 56 Vive la Bretagne M'sieur l' curé dPage 57 52 Bréviaire de
Yavait-il un amphithéâtre dans les Arènes de Nîmes ? L’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) qui vient de mener des fouilles au s Fondé en 1968, le groupe britannique se produisait pour la première fois ce mercredi soir dans l'amphithéâtre antique. Compte-rendu, à chaud. Après un set pied au plancher, le jeune américain Ayron Jones, en charge de la première partie, quitte le plateau en se jetant dans la batterie ! Oh la délicate manière de céder la place à ses aînés de Deep Purple, ces pionniers hard rock qui ont tout simplement contribué à codifier le genre, rien que ça. ? Quand l’un des riffs les plus célèbres de l’histoire du rock résonne dans les arènes de Nimes. Éternel _DeepPurple ce soir au FESTIVALDENIMES. — Mathieu Lagouanère Mathieulag June 29, 2022 Mais derrière, l’énergie est un poil retombée. Aujourd’hui, les septuagénaires, eux, sont davantage en mode diesel. Leur public itou. Si bien qu’il faut attendre une dizaine de morceaux, et que résonne le riff de l’éternel Smoke on the Water, pour que les arènes, à demi remplies ce mercredi soir, s’éveillent vraiment et qu’une partie des gradins se lève enfin. Juste avant le rappel et les autres classiques que sont Hush ou Black night… "Lovely place" Avant cela, le quintet britannique, qui se présente dans sa configuration dite Mark VIII, la huitième depuis sa création en 1968, récite la partition. Efficace et sans chichis, avec juste trois écrans en arrière-scène en guise de décor. La recette est immuable des solos infinis, au clavier et à la gratte, et le chant quasi intact de l’emblématique Ian Gillan, dont la voix semble désormais plus stable que la démarche. C’était une première fois dans l’amphithéâtre antique. "Lovely place", un endroit charmant, glisse Gillan en s’éclipsant. Ce mercredi soir, un monument en a accueilli un autre.

Dansun amphithéâtre Y’avait un macchabée Qui sentait fort des pieds Ce macchabée disait Ce macchabée gueulait « Ah ! c’qu’on s’emmerde ici » On va le disséquer Avec un spéculum On en f’ra du pâté Qui nous f’ra dégueuler. 27 Au travers de l’euphémisme de la puanteur des pieds, c’est, d’une part, la prégnance de la pestilence qui est ici encore soulignée en

Les saints et les anges Harmonisation Xavier Hubaut Voir la partition Vidéo enregistrée en 2010 à l'occasion du 75e anniversaire de la Chorale de l'ULB© Jean Corbreun 2010. Les saints et les anges Et le petit Jésus Quand ça les démange Se gratt'nt le trou du cul Ave ave avec le petit doigt bis Le jour de l'An Harmonisation Robert Ledent Voir la partition Le jour de l'An approche C'est le jour le plus beau Chacun fouill' dans sa poche Pour fair' un p'tit cadeau Moi qui n'ai rien au monde Pas même un p'tit écu Ma pièce la plus ronde, C'est le trou de mon cul bis Cet air est également au répertoire du carillon 60 cloches de la Basilique de Buglose, sous le nom de La Chalosse et les Landes Voila au moins un bon usage des carillons d'église. Les quatre jouissances Harmonisation Xavier Hubaut Mp3 Chorale de l'ULB Voir la partition La femm' qui pète au lit Qui pète au lit Éprouve quatre jouissances Elle bassine son lit Bassine son lit Elle soulage sa panse Elle entend son cul qui chante Elle empoisonne son mari Elle entend son cul qui chante Dans le silence de la nuit. L'Anthologie Hospitalière et latinesque nous offre une version légèrement différente La femm' qui pète au lit Éprouve quatre jouissances Elle parfume son lit Elle soulage sa ventre Elle entend son cul qui chante Elle empoisonne son mari. Cette chanson est originaire du Nord et connue en Flandre française et belge. La femme qui pète au lit est interprétée de manière très originale par le groupe belge Turdus Philomelos, le nom savant de la grive musicienne. Ce groupe est composé de Julien de Borman accordéon diatonique, Sébastien Willemyns violon, Martin Kersten saxophone, Gwenaël Francotte batterie, Matthieu Chemin basse et Karim Baggili guitare. Pour la petite histoire, ils se présentent comme Juliao het bronman hardcoredeon, Sebatiew nillewimsviolonu, Martik nerstrek saxofond, Negwaef el rancotte percutator, Matchem babasse et bienitot Unuevo guiteur. Le style de l'interprétation est remarquable, improvisations successives passant d'un tango aux danses balkaniques endiablées et terminant par la musique juive, le tout dans un style très jazzy. Seul petit regret ils prennent la version simplifiée, dans la phrase "Elle entend son cul qui chante", bien moins chantante que l'originale. Si vous ne reconnaissez pas tout de suite la chanson, prenez la peine de patienter 3'18" la chanson est jusque là, est jouée et improvisée en mode mineur !. De toutes manières, c'est de l'excellente musique à écouter; leur site internet est Quand j'étais petit Quand j'étais petit, Je n'étais pas grand, Je montrais mon cul À tous les passants. Mon papa disait "Veux-tu le cacher !" Je lui répondais "Veux-tu l'embrasser !" Cet air est connu et chanté par tous les enfants des écoles maternelles et primaires avec de nombreuses variantes. Claude Gaignebet signale, dans Le folklore obscène des enfants publié en 1980, que le texte original était bien plus "sage" Quand j'étais p'tit' fille Je n'étais pas grande. J'allais à l'école Des petits enfants Mon pain à la poche Mon sou à la main Pour ach'ter une pomme Manger avec mon pain. Plus sage, peut-être, mais moins drôle ! Plaisir d'amour Plaisir d'amour ne dure qu'un instant, Mais la vérole dure toute la vie. Il s'agit évidemment d'un pastiche de Plaisir d'amour, une chanson qui date de 1785 ! Les paroles sont de Jean-Pierre Claris de Florian et la musique a été écrite par Martini Jean-Paul-Égide Schwarzendorf. Ci-dessus, vous pouvez écouter une version originale chantée par Yvonne Printemps. La semaine Arrangement Xavier Hubaut Le lundi, je baise en levrette, Le mardi, je baise en canard Le mercredi, je fais minette Le jeudi, je m' fais sucer l' dard, Le vendredi, feuille de rose, Le samedi, soixante-neuf Et le dimanche, je me repose Pour me refair', du foutre neuf. } bis Le lézard 1. Si tu voulais chatouiller mon lézard Je te ferais mimi, Je te ferais minette Si tu voulais chatouiller mon lézard, Je te ferais minett', ce soir 2. T'as pas voulu chatouiller mon lézard, Je n' te f'rai pas mimi, Je n' te f'rai pas minette, T'as pas voulu chatouiller mon lézard, Je n' te f'rai pas minett' ce soir 3. lf you will do kili-kili to my lezard I shall do you mimi I shall do you minette lf vou will do kili-kili to my lezard I shall do you minett' tonight 4. You didn't made guili-guili to my lezard I shan't do you mimi l shan't do you minette You didn't made guili-guili to my lezard I shan't do you minett' tonight On trouve évidemment beaucoup de couplets en langue étrangère; citons-en quelques uns. En allemand Ob sie mein grosse bit masturbieren wollen Ich matche dich mimich Ich matche dich minette Ob sie mein grosse bit masturbieren wollen Ich matche dich minette am nacht En patois Si tu voulais gatouiller ma lézarde, Je te ferais mimi, Je te ferais minette; Si tu voulais gatouiller ma lézarde, Je te ferais minette ce soir! En latin Si te lezarum tutuare volebat, Te faciam moumoune Te faciam miamiam Si te lezarum tutuare volebat, Te faciam miamiam hodi! En congolais Sokio lingui sokana elako nangaï, Nako pessa sengo Nako pess'idemo Sokio lingui sokana elako nangaï, Nako pess'idemo pokowa! En patois morvandiot Si t'en voulo lipoter ma masio, Yo te fero lili, Yo te fero lichette; Si t'en voulo lipoter ma masio, Yo te fero lichette ce souar. En espagnol Si te quieres el lagato casquear, Te hare lili, Te hare lilita; Si te quieres el lagato casquear, Yo te fero lichette noche. Bien entendu, nous ne donnons aucune garantie sur ces traductions ! La bataille de Reichshoffen 1. C'était un soir, Bataille de Reichshoffen, Il fallait voir Les cuirassiers charger Cuirassiers chargez ! 2. Un doigt ! C'était un soir ... 3. Deux doigts !... 4. Une main !... 5. Deux mains !... 6. Un pied !... 7. Deux pieds !... 8. La tête !... 9. Le cul !... 10. Le vit ! C'était un soir, Bataille de Reichshoffen, Il fallait voir Les cuirassiers charger Cuirassiers baisez ! Cette bataille, dite de Reichshoffen, constitue un épisode sanglant de la guerre franco-allemande de 1870 qui opposa le Second Empire français et les royaumes allemands unis derrière le royaume de Prusse aussi est-elle parfois appelée guerre franco-prussienne. En fait, c'est celle de Frœschwiller-Wœrth. Elle est célèbre pour une série de charges des cuirassiers français. La défaite française du 6 août 1870 ouvrira la route des Vosges et par conséquent celle de Paris. Elle aura aussi pour conséquence de rattacher pour 48 ans, l'Alsace et la Moselle à l'Allemagne. La guerre dura du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871. Elle entraînera la démission de Napoléon III. Des députés dont Léon Gambetta proclament la République et la déchéance de l'empereur est votée le 1er mars 1871. Dans Paris, exaspéré par les événements subis, naît la Commune, nom donné au mouvement révolutionnaire et au gouvernement insurrectionnel qui fut mis en place à Paris 18 mars 1871. Ce mouvement démocratique est écrasé dans un bain de sang lors de la "semaine sanglante", 21 au 28 mai 1871. Il y aura autant de morts parmi les fédérés qu'à la bataille de Reichshoffen ! L'Espagnole musique Arrangement Xavier Hubaut Mp3 Félix Mayol C'était une Espagnole De la Marolle Elle avait un' mijolle Comme un' casserole Elle jouait d' la trompette Avec son pete Jouait des castagnettes Avec ses tettes Taram, tam, tam... Dans se forme originale, cette chanson a été un des plus grands succès de Félix Mayol; voici un extrait de La Mattchiche datant de 1906; la musique, à l'origine une "zarzuela", est de et a été arrangée par Charles Borel-Clerc Voici, dues à P. Cadenas et adaptées par Léo Lelièvre et Paul Briollet, les paroles du premier refrain C'est la danse nouvelle Mademoiselle Prenez un air canaille Cambrez la taille Ça s'appell' "La Mattchiche" Remuez vos miches Ainsi qu'une espagnole Des Batignoles Napoléon Veut danser dans l' salon Mais Joséphine Préfèr' dans la cuisine. Qui ose encore dire, qu'à l'heure actuelle, on ne fait plus que des chansons stupides? L'adaptation est belge, plus précisément bruxelloise. La Marolle ou les Marolles était un ancien quartier très pauvre de Bruxelles. C'est là que se trouvait le "marché aux puces" ou "vieux marché", en bruxellois, "den ae met". Après la deuxième guerre mondiale, les Marolles se sont peu à peu hispanisées ce qui explique le titre. Sur le même air, on chante en France, dans le Nord et au Carnaval de Dunkerke Elle a des grosses tototes Refrain Allons douc'ment Sans trop presser l'mouv'ment C'est palpitant Et ça dure plus longtemps 1. Elle a des grosses tototes1 Ma tante Charlotte Et c'est moi qui les plotte Ses grosses tototes. Elle a de belles cuisses Ma tante Alice Et c'est moi qui les lisse Ses belles cuisses. 2. Il a un gros cigare Mon oncle Edouard Il l'astique tous les soirs Son gros cigare. Il a un beau m'tit2 wiche3 Mon oncle Diche Il aime qu'on lui pourliche Son beau m'tit wiche. 3. Elle a de belles fesses Ma tante Agnès C'est moi qui les caresse Ses belles fesses. Elle a une belle boîte à prise Ma tante Louise C'est moi qui la défrise Sa boite à prise. 4. Elle a un beau m'tit plat'che4 Ma tante Rosat'che C'est moi qui lui fait mât'che5 A son m'tit plat'che. Elle a une échalote Ma tante Charlotte C'est moi qui lui tripote Son échalote. 1 tototes = seins, nichons 2 m'tit = petit 3 wiche = sexe masculin, zizi 4 plat"che = sexe féminin, foufoune 5 faire mât'che = être copain, flatter Pine au cul, Madame Bertrand Pine au cul, Madame Bertrand, Vous avez des filles bis Pine au cul, Madame Bertrand, Vous ayez des filles qu'ont l' con trop grand Ils sont grands comme des marmites Pour les enfiler faudrait d' trop gross's bites Pine au cul Quand ell's s'en vont à la messe Ca leur rentre dans les fesses Ah! La belle affaire air "Pomp and circumstance" in Land of Hope and Glory de Edward Elgar 1857-1934 Mp3 Pomp and circumstance Ah! La belle affaire, on va se saouler Ah! La belle affaire, on va se péter La, la, la... } ad libitum Avec mon zizi air À la Martinique Arrangement Xavier Hubaut Mp3 Charlus Avec mon zizi, mon zizi, mon zizi, Le monde entier bande et jouit On le suce de New York à Paris Il n'y a rien d' meilleur que l' jus d' mon zizi Et si vous voulez régaler vos amies Offrez leur mon zizi. Parlé En vente dans cette salle L'air original est celui d'une ancienne chanson "A la Martinique" de 1912. Les paroles sont d' Henri Christiné sur une musique de George M. Cohan. L'extrait que nous vous avons présenté est chanté par Charlus qui fut son premier interprète. Ce chanteur, aujourd'hui tombé dans l'oubli, avait également à son répertoire "Héloise et Abélard", "Les deux gendarmes", ... et bien d'autres qui ont eu leurs heures de célébrité. Les trois refrains de la chanson disaient A la Martinique, Martinique, Martinique, C'est ça qu'est chic, c'est ça qu'est chic, Pas d' veston, de col, ni d' pantalon, Simplement un tout petit cal'çon; Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir, Jamais malad', jamais mourir, On ôt' le cal'çon pour dîner l' soir, Et tout le monde est en noir. A la Martinique, Martinique, Martinique C'est ça qu'est chic, c'est ça qu'est chic Les p'tites femm's se mettent simplement Une feuill' de bananier par d'vant Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir Jamais malade, jamais mourir Et la feuille, ça sert à rien du tout On sait bien c' qu'y a en d'ssous A la Martinique, Martinique, Martinique C'est ça qu'est chic, c'est ça qu'est chic Moi ach'ter, car je suis connaisseur Du terrain pour devenir planteur Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir Elle répondit dans un soupir J' vois déjà que tu feras sûr'ment Un planteur épatant. Cette chanson, qu'on qualifiait à l'époque de chanson "nègre" !, eut beaucoup de succès et fut par la suite reprise par Fragson, Mayol, Andrex, et, plus récemment, par les Charlots. L'air, légèrement raccourci, servit dans les années 1950 de support à une publicité pour l'apéritif Martini. Avec Martini, Martini, Martini, Le monde entier chante et sourit On en boit de New York à Paris Y a rien d' meilleur qu'un vrai Martini Et si vous voulez régaler vos amis Offrez un Martini. Avec mon zizi est, en fait, un détournement de cette publicité. Le parlé de la fin se justifie par le fait qu'à l'époque pas encore de TV et pas de pub sur les radios publiques, les publicités étaient essentiellement diffusées dans les salles de cinéma pendant les entractes. La publicité pour les "chocolats glacés" Frisko et Alaska était terminée par la petite phrase "En vente dans cette salle". Dans un amphithéâtre 1. Dans un amphithéâtre ter -phithéâtre ter tsoin-tsoin 2. Y avait un macchabée ter macchabée ter tsoin-tsoin. 3. Ce macchabée disait ter Y disait ter tsoin-tsoin 4. Ah! c' qu'on s'emmerde ici ter -merde ici ter tsoin-tsoin Cette chanson est habituellement reprise à son début, ad libitum. Pour éviter la monotonie, certains y ont ajouté d'autres couplets. Par exemple entre le 2e et le 3e Qui sentait fort des pieds ter Fort des pieds ter Tsouin, tsouin et après le dernier On va le disséquer...Dans Les quat'z'arts 1964, Georges Brassens chante Le mort ne chantait pas "Ah ! c' qu'on s'emmerde ici !" Il prenait son trépas à cœur, cette fois-ci. Crème Nivéa Mp3 Les anges dans nos campagnes Parlé Il fait froid ! Il fait très froid ! Il fait très très froid ! Il fait froid, J'ai le cul qui pèle, Et les roustons tout ratatinés, Ah crème nivea, si tu étais là, Finies les gerçures au cul, Et les engelures ! Parlé Il fait chaud ! Il fait très chaud ! Il fait très très chaud ! Il fait chaud, J'ai le con qui suinte, Et les nichons tout déshydratés Ah crème nivea, si tu étais là, Finies les gerçures au con, Et les vergetures. Se chante sur l'air de Les anges dans nos campagnes en version abrégée ! Les paroles du premier couplet de ce chant de Noël étaient Les anges dans nos campagnes Ont entonné l'hymne des cieux, Et l'écho de nos montagnes Redit ce chant mélodieux Gloria in excelsis Deo bis Les clottes C'est aujourd'hui que j'ai mes clottes Non, tu ne pourra pas m' baiser! J'ai mis de l'ouate dans ma culotte Pour empêcher le sang de couler sur mes pieds Non, non, tu ni me feras pas minette T'es un salaud de vouloir ainsi me sécher J'ai mis de l'ouate dans ma culotte Pour empêcher le sang de couler sur mes pieds La libellule Mon cul est une libellule Qui s'en va chaque matin Voltiger sur la lagune Pour y faire des pets marins Les femmes Les femmes ça pue, ça sent la charogne Les femmes, ça pue ça sent la morue Y a que l' trou d' mon cul Qui sent' l'eau de Cologne, Y a que l' trou d' mon cul Qui sent' la vertu Ce petit intermède, très délicat!, prouve l'origine essentiellement masculine des chansons paillardes ; c'est en fait la parodie d'une autre chanson moins sexiste Tout le monde y pue Il sent la charogne Y a qu' le trou d' mon cul Qui sent l'eau d' Cologne Cette chanson a été reprise par Pierre Dac et Francis Blanche. Leur première émission radio commune "Malheur aux barbus" est diffusée sur Paris-Inter en 1951-52. Elle a pour héros un dénommé Furax. Son succès est tel qu'il faut déplacer l'heure d'émission afin d'éviter que les écoliers n'arrivent en retard à l'école. Ils poursuivent par "Les Kangourous n'ont pas d'arêtes". Malheureusement, le caractère atypique de leurs émissions leur vaut d'être éjectés de la cette radio. Ils reprennent les émissions en 1955 sur Europe n°1 dans le cadre d'une série dénommée "Signé Furax" dont les 5 saisons étaient intitulées "Malheur aux Babus" en référence à leur émission-culte, "Le Boudin Sacré", "La lumière qui éteint", "Le gruyère qui tue" et "Le fils de Furax". Il y est question de la secte des Babus qui veulent conquérir le monde par tous les moyens. Fanatiques religieux, ils ne ratent pas une occasion d'entonner leur hymne sacré Intro Des figues, des bananes, des noix. Des noix, des bananes, des figues. Des figues, des bananes, des noix. Des noix, des bananes, des figues. 1. Tout le monde y pue, Il sent la charogne. Y a que le Grand Babu Qui sent l'eau de Cologne 2. Tout le monde y pue, Il fait mal au cœur. Y a que le Grand Babu Qu'a la bonne odeur. Final Chaviro Rotantacha Chamipataro Rogrillapatacha bis Durant des années, les enfants ont hurlé à tue-tête ce hymne charmant sans imaginer les paroles de l'original ! Remarquons que pour mieux apprécier la subtilité des paroles du 3e couplet, il faudrait peut-être l'orthographier Chat vit rôt - Rôt tenta chat - Chat mit patte à rôt - Rôt grilla patte à chat ! La chasse aux moules A la chasse aux moules, moules, moules, Je n' veux plus aller, maman. Les fill's de la ville, ville, ville, M'ont pris tout mon blé maman ! A la pêche aux founes, founes, founes, Je n'veux plus fourrer, maman. Les fill's de ma pine, pine, pine, M'ont mordu le gland maman ! Parodie évidente de la chanson enfantine A la pêche aux moules. Quand je bande Quand je bande Je me demande Où ma pine va s'arrêter Quand j' débande Je me demande Quand ça va recommencer? Les chiens Qu'ils sont heureux les chiens Qui font pipi dans la rue Qu'ils sont heureux les chiens Personn' ne leur dit rien Pschiiiit A rapprocher de ce petit poème intitulé Bonheur parfait Que les chiens sont heureux ! Dans leur humeur badine Ils se sucent la pine, Ils s'enculent entr'eux; Que les chiens sont heureux ! Texte publié dans le Parnasse satyrique, édité par Auguste Poulet-Malassis en 1864 et attribué à un anonyme. On le retrouve également dans L'œuvre libertine des poètes du XIXe siècle de 1918, avec la signature Théophile G.....r. Tous les spécialistes s'accordent pour en attribuer la paternité à Théophile Gautier 1811-1872 Quand on a une gueule comme ça Quand on a une gueul' comme ça, On la ferme, on la ferme ! Quand on a une gueul' comme ça, On la ferme et on s'en va ! La boiteuse voir la version canadienne Arrangement Xavier Hubaut 1. Encore une boiteuse qui revient du marché, Ell' porte dans sa hotte des œufs à plein panier. Les œufs allaient cassi, cassant, Boiteuse allait boiti, boitant ! Ah! Maman ne pleurez pas tant Nous allons couper la bite à Sergent. Mais avant de la lui couper, Nous allons la lui attacher, Attacher la bite à Sergent, Avec un ruban blanc! 2. Encore une boiteuse qui revient du marché, Ell' porte dans sa hotte des fesses à plein panier. Les fess's allaient pendi, pendant, Les œufs allaient cassi, cassant, Boiteuse allait boiti, boitant ! 3. ...des pin's à plein panier Les pin's allaient bandi, bandant,... Les fesses ... Les œufs ... etc. 4. ...des seins à plein panier, Les seins allaient pointi, pointant,... Les pin's ... Les fesses ... etc. 5. ...des couill's à plein panier, Les couill's allaient flotti, flottant,... Les seins ... etc. 6. ...des cons à plein panier, Les cons allaient bailli, baillant, ... Les couill's ... etc. Cette chanson est originaire de Bretagne. Elle figure dans l'Anthologie de la chanson de Haute Bretagne par Simone Morand, publié par Maisonneuve et Larose en 1976. Elle est notamment interprétée par le groupe "Sacrée Bordée" ainsi que par "Tu Pe Du". Si les paroles sont plus sages, on reconnait évidemment la parenté. 1. Quand la boiteuse va-t-au marché,bis Avec son beau petit panier bis Elle s'en va, rouli-roulant, Ah! Maman ne pleurez pas tant! Ah! Ma doué quel trésor D'avoir é-pousé, d'avoir é-pousé, Ah! Ma doué quel trésor D'avoir é-pousé un gars tout en or! 2. Elle emmène aussi son gabier, C'est lui qui la fait manœuvrer. 3. Sur fond de plumes la fait mouiller Lui prend trois ris dans l'tablier. 4. Et sa cotte lui fait carguer, Sa chemise lui fait serrer. 5. Puis à courir le beau gabier Lui guinde un gros mât de hunier! la boiteuse r'vient du marché, Qu'apporte-t-elle dans son panier? 7. Alors elle se met à crier "Tu défonces mon petit panier!" petit mousse sur le chantier Avant dix mois sera lancé ! Elle revient, rouli-roulant, Ah! Maman ne pleurez pas tant! Ah! Ma doué quel trésor D'avoir é-pousé, d'avoir é-pousé, Ah! Ma doué quel trésor D'avoir é-pousé un gars tout en or! Colette Renard va un peu plus loin dans la grivoiserie. Elle chante quelques couplets intercalaires 6 bis. J'étais pourtant dépucelée Par un gros vit de canonnier Mais toi tu m'as dérelinguée Tu m'as tossé jusqu'au gésier 8 bis. Le roi des vits toujours paré Qu'est le plus grand le mieux équipé Pour saborder tous les paniers, C'est le vit du mat'lot gabier et de plus la boiteuse a épousé un cul tout en or ! Dans Le gai chansonnier français de 1886, on trouve une autre énumération recueillie dans les Deux-Sèvres Les couilles s'en vont Pendi, pendant; Les bits * s'en vont Bandi, bandant; Les cons s'en vont Chanti, chantant; Les poules s'en vont Pondi, pondant; Les œufs s'en vont Rouli, roulant Boiteuse derrière Boiteuse devant * Dans "bits" le "t" n'était vraisemblablement muet. et le refrain probablement chanté sur un air légèrement différent est Non, maman, ne pleurez pas tant, Nous allons branler la pine à Bertrand; Avant de la lui branler Il faut bien lui attacher Avec un beau ruban blanc; Nous allons frotter la pine à Bertrand. La version du groupe breton "Tu Pe Du" est encore plus proche de la nôtre; on y trouve notament une énumération du contenu du panier qui se termine par Elle portait sur sa tête des chiens à plein panier Les chiens s'en vont jappi-jappant Les chats s'en vont miauli-miaulant Les oies s'en vont croqui-coquant Les poules s'en vont piri-pipant Les œufs s'en vont rouli-roulant La vieille s'en va boiti-boitant et le refrain se chante Boiteuse par-derrière, Boiteuse par-devant Sur les chemins du Morbihan La vieille s'en va boiti-boitant Mis à par le refrain, cette version est très semblable à la version canadienne ci-après La vieille boiteuse Retour à la version traditionelle 1. C'était un' pauvre vieille, S'en allant au marché. Portant dessur sa tête, Des œufs dans son panier. Les œufs s'en vont tout en roulant; La vieill' s'en va tout en boitant. Boîtez, la vieille Boîtez d'un' patt' de d'vant! 4. ...Un' dind' dans son panier. La dind' s'en va tout en piacquant,... 2. C'était un' pauvre vieille, S'en allant au marché. Portant dessur sa tête, Un coq, dans son panier. Le coq s'en va tout en chantant, Les œufs s'en vont tout en roulant; La vieill' s'en va tout en boitant. 3. ...Un' poul' dans son panier. La poul' s'en va en cacassant,... 5. ...Une oie dans son panier. L'oie s'en va tout en couacquant,... Trou du cul Tambours ! Trou du cul, de quoi te plains-tu? N'es tu pas bien au milieu de mes fesses? Trou du cul, de quoi te plains-tu? N'es tu pas bien au milieu de mon cul? Trompettes ! Et toi, fesse de gauche, de quoi te plains-tu? N'es-tu pas bien à gauche du trou de mon cul? Trompettes ! Et toi fesse de droite, de quoi te plains-tu? N'es-tu pas bien à droite du trou de mon cul? Orchestre ! Rabats ta quette bis Dans ta braguette Lève la jambe Lève la jambe Voilà qu' ça entre Lève la cuisse, cuisse, cuisse, Voilà qu' ça glisse Oh! Hisse! Mon frère était vétérinaire Mon frère était vétérinaire, Il soufflait dans l'trou d'ball'des chevaux, Avec un petit tube en verre, Afin de les rendre plus gros. Mais un jour ce fut le contraire, Le cheval souffla avant lui, Ce qui fit éclater mon frère, Et sur sa tombe on inscrivit Mon frère... Un aimable correspondant nous a signalé une variante après les quatre premiers vers. En outre il s'agit du père et non plus du frère. Bah ! peu importe, du moment que ça reste dans la famille ! Mon père était vétérinaire Il soufflait dans l' derrière des ch'vaux Avec un petit tube en verre Afin d' les faire dev'nir plus gros Un jour un ch'val récalcitrant Lui souffla dans la bouche de d'vant Mon père en fut tout asphyxié Asphyxié de la tête aux pieds On l'emmena au cimetière Au cimetière des chevaux Et sur sa tombe qu'était en pierre On inscrivit ces quelques mots Ci-gît mon père vétérinaire... Un correspondant le l'Oise nous signale une autre variante, fort proche, où la fin du 4e vers est bissé. La mère Gaspard Allons la mèr' Gaspard Encore un verre bis Allons la mèr' Gaspard Encore un verre Il se fait tard. Si l' paternel Si l' paternel revient On lui dira qu' son fils sa fille Est toujours pleine, pleine, pleine,... L'origine de cette chansons est imprécise. Les liégeois en revendiquent la parternité. La légende, qui n'en est pas à un anachronisme près, raconte que le célèbre "Tchantchès" François en wallon liégeois l'a chanté dès sa naissance, en l'an 760 ! dans le célèbre quartier d'Outremeuse de Liège. Toutefois, Gaspar, sans "d", était le patron du Diable au Corps, un ancien cabaret littéraire et estudiantin situé au 12, rue des Choux à Bruxelles. C'est là qu'aurait été créé cette chanson. D'après La légende de Tchantchès racontée par le Musée éponyme etArnaud Decostre dans " La pomponette Le commandeur du cul-sec "Aim's-tu mieux boire et dégueuler, Que de n' pas boire et t'emmerder?" Le buveur désigné "Oui, j' aim' mieux boire et dégueuler, Que de n' pas boire et m'emmerder!" Le chœur "Qu'on verse à boire à c' cochon là, On verra bien s'il dégueul'ra Et pendant qu'il boira, Que son voisin s'apprête; Et pendant qu'il boira, Chantons la Pomponette, La Pomponette, la Pomponette... Ce cochon là a bien pinté, A son voisin de l'imiter ou Ce cochon là a mal pinté, Il va devoir recommencer Claude Rassat signale une autre version dans Chansons populaires dans le Bas-Berry de Barbillat et Touraine. Il faut qu'on s'apprête à boire, boire, boire; Il faut qu'on s'apprête à boire comme il faut. Camarade, prends ton verre. Et ne le refuse pas, Pendant qu'il filera, Que chacun d'nous s'apprête, Pendant qu'il filera, Nous chanterons la pomponnett', la pomponna. Il file, il file..... Ce bougre-là a bien filé, son camarad' va r'commencer. Regardez donc dans son verre, Comme il a le cul bien haut; Je crois qu'il vient d'Angleterre, terre, terre, Car il a le cul en haut bien comme il faut. Il ajoute le commentaire suivant La Pomponnette est un chant de beuverie à forme rituelle dont l'origine sans doute fort loin dans le passé, peut-être aux Bacchanales des Romains, peut-être à ces plantureux festins des Germains et des Gaulois pendant lesquels les cornes de vin ou de cervoise passaient de main en main, sitôt vidées que remplies. Autour d'une table abondamment chargée de bouteilles, les convives sont rassemblés, chacun ayant son verre, à moins que par convention préalable, un seul verre serve pour tous, passant de main en main suivant le mode antique; et tous chantent ensemble le commencement de la mélopée. A - On s'adresse à celui dont c'est le tour de boire B - On lui remplit son verre C - Les convives répètent " il file..." jusqu'à ce qu'il l'ait vidé D - Le buveur pose son verre, dûment retourné cul bien haut E - Les convives le complimentent puis s'adressent au suivant Au cas où le "patient" ne parvient pas à vider son verre d'un trait, on lui chante Ce bougre-là a mal filé; On va le faire recommencer. L'avion air La raspa L'avion, l'avion, l'avion, Ça fait lever les yeux La femme, la femme, la femme, Ça fait lever la queue "Pine au cul" cria la baronne En voyant les couilles du baron Je préfère les avoir dans mon cul Que d' les voir traîner dans la rue. Cet intermède est un peu court, même si on bisse traditionnellement couplet puis refrain. Comme toujours dans ces circonstances, quelques couplets sont venus s'y ajouter. Parmi eux, nous nous bornerons à en signaler deux qui semblent survivre à l'usure du temps; contrairement aux autres, ils sont faciles à ajuster sur l'air ! Les singes, les singes, les singes, Ça mange des cacahuètes La femme, la femme, la femme, Ça aime les coups d' quéquette. C' n'est pas une arbalète Mais un lézard tout poilu Qui sort de la braguette, Direction le trou du cul. Quant à l'air, il est emprunté à un air de danse mexicaine, la raspa. Au temps du succès des samba, mambo et autres cha-cha-cha,... la raspa était jouée peu après la seconde guerre par la plupart des orchestres "sud-américains" notamment Xavier Cugat, Perez Prado, etc. L'air a été utilisé sous le titre "Le bal à Doudou" André Hornez et Thomson par l'orchestre de Jacques Hélian. Notre compatriote Annie Cordy l'a chanté avec d'autres paroles sous l'intitulé "Señorita Raspa".
291views, 7 likes, 3 loves, 0 comments, 1 shares, Facebook Watch Videos from Un macchabée dans la baignoire: Merci à l’équipe de « Y’a t-il un homme Le 08/04/2021 à 809 MAJ à 1541De nombreux étudiants sont furieux de devoir se rendre en amphi pour leurs sanitaires obligent, la plupart des examens à l’université se déroulent en distanciel jusqu’au 2 mai. Tous, sauf ceux des étudiants en santé. Dans une circulaire diffusée le 3 avril, le ministère de l’enseignement supérieur laisse aux doyens le choix d’organiser en présentiel ou en distanciel les examens pour cette catégorie d’ plus de 200 camarades de promo Emilie a rendez-vous en amphi fin avril. Les partiels de quatrième année de médecine se dérouleront en présentiel, a décidé la fac de Besançon.“Le problème, c’est qu’on va tous être accumulés dans un amphithéâtre, le midi pareil quand on va devoir aller manger... On va tous aller manger au même endroit au même moment et on n'aura pas nos masques. Donc nous, étudiants, on se sent un peu abandonnés et là, c’est le coup de trop”, de contaminations des patientsUn risque de contamination qui inquiète Emilie, car immédiatement après les partiels, elle partira en stage au CHU de Besançon, au service neurochirurgie. “On voit des personnes de tout âge, des personnes qui n’ont plus de système immunitaire. On voit beaucoup de personnes différentes et on peut les contaminer”, éviter ces situations, l'association nationale des étudiants en médecine réclame du cas par cas."Il ne faut absolument pas qu’il y ait de brassage. C’est pour ça qu’on est très vigilant et qu’on veut qu’il y ait les meilleures concertations possibles entre élus, étudiants et doyens pour que la sécurité de tous soit garantie”, explique la présidente, Morgane réclame aussi des sessions bis pour que les absents n’attendent pas les rattrapages cet été. Listento Dans un amphithéâtre MP3 Song by La Bande from the French movie Maxi chansons paillardes (53 titres) free online on Gaana. Download Dans un amphithéâtre song and listen Dans un amphithéâtre MP3 song offline. Résurrection 2... La course du camion fou qui s’acheva par une explosion, fut considérée par les Autorités comme un acte terroriste. Revendiqué par l’Organisation coutumière de ce type d’agression, l’évènement fut condamné sur le plan national comme international. Sur le plan national, en pleine période électorale, candidats, gouvernement, partis politiques, groupuscules divers, mirent une sourdine à leurs affrontements, coups bas et trahisons, pour afficher une façade solidaire commune. Mais très vite, celle-ci se lézarda et chacun d’accuser son voisin. On parla de laxité coupable, d’incapacité, de mollesse gouvernementale, de complicités des partis. Sur le plan international, des échanges téléphoniques ou de courriels eurent lieu vers la nation frappée par l’attentat. Mais on ne connut aucun rassemblement, avec présence de tous les grands chefs d’Etat venant témoigner leur compassion. Chaque royaume se terrait désormais derrière ses murs et ses décrets anti-migratoire. Le monde avait changé. Frileux, les pays vivaient désormais repliés derrière leurs frontières et leurs murailles. Etendu immobile sur l’asphalte, je me demandais si j’étais encore vivant. L’étrange sentiment qui envahissait ma personne, était mon envie de ne pas mourir comme cela, bêtement couché dans la rue. Je me sentais habité par une violente colère. Allongé inerte, sans mouvement, je devinais autour de moi, un tohu-bohu indescriptible. Il y avait aussi curieusement une odeur bizarre de poudre et de marée. Je ne voyais pas grand-chose. Je ne pouvais ni cligner des yeux ni bouger ma tête. Quelqu’un déclara près de mon oreille gauche Regarde, il y a encore cet homme couché près de l’arbre. Je crois qu’il est mort. » Cela me concernait, car j’entendis un autre individu lui répondre Ah, tu crois ? »Je sentais qu’on me palpait les poignets, le cou. On touchait mon thorax. On relevait mes paupières. On inspectait mes yeux. L’individu qui m’examinait, cria tout haut ses constatations Tu as raison, il ne respire plus, je ne sens aucun pouls, il n’y a plus de battement cardiaque. Je pense qu’il est décédé.» Puis soudain, des mains me chargèrent sur une civière. Je voulus ouvrir la bouche et parler ou bouger mes membres. Mais aucune parole ne put être proférée, ni aucun mouvement exécuté. Je ne maîtrisais plus, ni mes membres, ni mon corps. Je suivais la progression de mon sauvetage en écoutant mes sauveurs parler entre eux. Il y avait un qui donnait des ordres et les autres les exécutaient. Il faut l’évacuer vers l’hôpital, même si là-bas, ils ne pourront pas faire grand-chose pour lui.» J’entendais le hurlement des sirènes d’ambulance et des voitures de police. On me transportait, de ci, de là. Puis, il me sembla qu’on me hissait dans une voiture, probablement une ambulance. Installé dans le véhicule, je ne me rendais pas compte, si j’étais seul ou avec d’autres victimes décédées ou seulement blessées. Bientôt, je fus transbahuté de ma civière sur un autre brancard où un homme en blanc sans doute un médecin, vint m’examiner. L’homme confirma que je ne respirais plus, que mon cœur était arrêté, que je n’avais plus aucun réflexe. Une femme près de lui fouilla dans mes vêtements pour sortir mon portefeuille. D’une voix de fausset, elle s’écria J’ai ses papiers d’identité avec toutes les coordonnées pour avertir la famille. » Un moment de silence suivit puis elle ajouta Ah, j’ai aussi une carte de don de son corps à la Faculté de Médecine. Il faudra sans doute contacter les gens de la fac. pour la récupération du cadavre. La famille n’aura pas sa carcasse. J’espère qu’elle est au courant de sa volonté ! » Elle ajouta Super pour le travail de deuil ! »Le médecin qui l’avait entendue s’exclama Sûr, qu’elle doit être au courant. On ne prend pas une telle décision sans en parler avec les siens. D’ailleurs a- t-il encore de la famille, ce vieux ? » Il parcourut le corps gisant devant lui d’un rapide coup d’œil avant de poursuivre Il faut le mettre à la morgue et confier son corps aux garçons de laboratoire pour les soins conservatoires. »J’étais ainsi un corps inanimé, un cadavre, un défunt. Mais curieusement j’avais toute ma lucidité. J’étais conscient d’être vivant, même si mes organes nobles, poumons, cœur, reins, cerveau, avaient apparemment cessé de fonctionner. J’étais cliniquement mort mais bien conscient de ne pas l’être. Curieuse et étrange constatation de vivre ce paradoxe, celui d’être bien vivant dans une enveloppe charnelle éteinte. Aussi, je me préoccupais douloureusement de mon sort, à savoir ce que j’allais devenir. Mort-vivant, incapable de communiquer avec autrui, je me sentais plein de compassion pour moi-même, pauvre esprit emmuré dans un corps-cadavre, pure conscience invisible emprisonnée dans une matière morte, pauvre âme qui n’a pu s’échapper de son enveloppe charnelle. J’étais une sorte d’énergie sombre porteuse de vie mais sans impulsion sur un corps inanimé. J’étais conscient d’être présent au monde. Je vivais, j’existais. Je pouvais me souvenir, me remémorer. Mais pour autrui j’étais décédé. C’était une impression horrible. J’avais entendu parler des histoires de morts-vivants. Mais d’en être un, était finalement, une tout autre histoire. Pour l’instant, je gisais là, comme cadavre prêt à être envoyé vers une faculté de médecine pour être disséqué par des apprentis carabins. Bientôt je fus transporté à la morgue de l’établissement hospitalier. Là, on se contenta de me déshabiller, de me laisser allongé nu sur une table. Mais l’attente ne fut pas trop longue avec l’arrivée de deux individus en blouse qui s’activait à me rendre présentable en faisant ma toilette conversait avec animation avec son jeune collègue, sans aucun doute un stagiaire. Leur bavardage me donnait des informations précieuses sur mon devenir. Le thanatopracteur expliquait à son élève qu’il ne s’agissait pas d’une toilette funéraire, rituelle. Mais qu’il allait préserver simplement ma personne, plus exactement mon corps, non par l’emploi classique du formaldéhyde, un procédé issu autrefois d’une erreur de manipulation d’un laborantin distrait, mais par l’injection d’un cocktail de produits conservateurs nouveaux. Il s’agissait d’une composition moderne originale non invasive. Ainsi, n’avait-t-il pas, expliqua-t-il à son apprenti, besoin d’extraire la masse sanguine, d’évacuer les gaz et les liquides du thorax et de l’abdomen. Je découvris en l’écoutant converser avec son disciple, l’existence de tout un arsenal législatif concernant la conservation des corps, les différents mode opératoire liés parfois à des croyances religieuses, comme l’interdiction des injections dans les religions hindoue et islamique ; l’interdiction tout court de la thanatopraxie dans le judaïsme etc. Il y avait aussi dans leur conversation des données qui échappaient à ma compréhension. L’homme parlait de trafic international des cadavres, des modalités de leur transport d’un pays à l’autre, de collecte de corps de personnes volontaires, d’expositions publiques de dépouilles ayant subies une plastination ou imprégnation polymérique par injection de silicone, d’un véritable commerce de macchabées etc. Pendant que les deux professionnels s’activaient sur ma carcasse, je prenais conscience à ce qu’on pourrait appeler l’odeur ou le parfum de la mort. Je m’interrogeais à savoir si celle-ci dégageait ou non un parfum particulier ? Corps frais, corps décomposé, corps putréfié, corps ouvert avec odeur de renfermé, corps siliconé inodore avec tissus ayant gardé leur plasticité, leurs teintes etc. Ainsi, si je restais vivant dans ma conscience, mon corps allait-t-il, lui, se présenter sous quelle forme putride ? subir quelle métamorphose ? Je n’eus pas le loisir d’approfondir ma réflexion sur ce sujet. J’entendis l’assistant marmonner à son chef En fait, ce que vous êtes en train de réaliser chef, est un embaumement moderne pour acheminer le défunt vers son dernier voyage. »Le chef s’exclama Ah, je vois, tu fais allusion aux livres des morts des Egyptiens ou à celui des Tibétains. C’est un peu vrai. Mais ici, je n’ai pas le moindre souci religieux. Je ne prépare aucunement ce défunt à franchir le Styx le fleuve des Enfers pour une vie dans l’Au- delà ou pour se libérer du monde intermédiaire le Bardo THÖDOL des Tibétains. Je n’ai murmuré aucune formule magique, marmonné aucune prière, récité aucun sutra. Je ne sais pas, où se trouve à l’heure actuelle cet homme. Peut-être nous regarde- t-il en ce moment de quelque part ? On dit que certains morts ne veulent pas partir. Ils sont là, à roder autour de leurs corps. Pour ma part, je ne vois pour l’instant qu’un macchabée gisant sur une table froide. Mais, je constate que tu as de bonnes lectures. » Le thanatopracteur toussota puis poursuivit ses propos en déclarant à son apprenti Dans notre cas, il n’y a pas d’incantations, de prières, de mise en bière. Pas de cercueil à l’horizon, Pas de famille non plus. Mais offrons à ce monsieur dont j’ignore même le nom, un coup de ce spray pour lui donner un visage naturel et apaisé. Et hop, on va le glisser dans ce sac thermique et envoi à la Faculté de Médecine. Ces messieurs et ces dames carabins sont impatients de faire sa connaissance. »Enveloppé dans le sac, je sentais un assoupissement me gagner. Ce n’était pas un véritable sommeil. Je glissais dans un état curieux où j’avais l’impression de flotter vaguement à l’extérieur de mon corps physique inanimé. A intervalles réguliers, il me semblait perdre conscience. Mais je réémergeais presque aussitôt comme si je luttais contre mon anéantissement. Je ne voulais pas dormir, de crainte de ne pouvoir me réveiller. Je m’agrippais à mon corps inanimé comme à une bouée pour empêcher ce glissement fatal. Le monde autour de moi se résumait à l’obscurité du sac. Je sentais qu’il subissait des chocs, des heurts, des mouvements divers. Je n’arrivais pas à deviner ce qui se passait. Sans doute on le transportait, on le hissait, on le jetait, on l’installait quelque part. Maintenu enfermé dans le sac thermique, je n’entendis bientôt plus rien, ne percevais aucun mouvement. Je n’arrivais même plus à penser et ressentais les ténèbres m’envelopper de plus en plus. Puis cela prit brusquement fin. Sans le moindre signe précurseur, mon corps fut extirpé du sac par deux solides gaillards, un homme de couleur et un asiatique. Je fus jeté nu sur une table. Les deux hommes ne parlaient pas ma langue. En me manipulant, ils conversaient en anglais, l’un disant à l’autre C’est curieux il m’a l’air bien vivant celui-là » Et l’autre de répondre C’est vrai, il m’a l’air bien conservé ce gus ! ».Pendant ce temps il me semblait reconnaitre que j’étais allongé sur une sorte de table d’opération éclairé en hauteur par des scialytiques puissants au milieu d’une pièce immense, un amphithéâtre de faculté. J’eus le temps de voir installé au-dessus de moi en demi-cercle une foule nombreuse de jeunes gens, le regard avide de curiosité. On jeta sur moi un drap blanc qui m’enveloppa des pieds à la tête. J’entendis la foule des étudiants applaudir l’arrivée de quelqu’un, suivi du commentaire de l’asiatique à son collègue Tiens, c’est le french docteur Moshe TUAN-BAR le chef adjoint des travaux pratiques qui est aujourd’hui à la manœuvre ! » Quelque chose de bizarre se produisit à ce moment dans ma conscience. Je me sentis soudain reconnecté à mon corps. J’eus l’impression de pouvoir de nouveau le faire bouger, de pouvoir remettre en fonctionnement tous les organes. La machinerie cardio-respiratoire se mit en mouvement. J’étais redevenu réactif. Aussi, quand d’un geste large le Chef Adjoint des Travaux Pratiques retira le drap découvrant ma tête et mon thorax, j’eus la stupéfaction de me soulever légèrement sur les coudes et de m’exclamer en le voyant Mais c’est toi, je te croyais à New York ! »Et le docteur que je venais d’interpeller, de répliquer l’air estomaqué Mais, Papy qu’est-ce que tu fous là ? » L’auditoire composé par la centaine d’étudiants venus suivre la leçon de dissection, assista ébahi à un dialogue surréaliste entre le médecin et le macchabée revenu à lui. Le praticien qui se révélait être mon petit-fils, bégaya dans sa stupéfaction Mais, mais.... Papy. On m’a informé que tu es décédé, suite à l’attentat terroriste de Paris, la semaine dernière. Les autorités françaises t’ont déclaré là-bas, mort et ton corps donné à la Science suivant tes recommandations de fin de vie. »Je lui répliquais vivement ayant retrouvé mon allant C’est vrai pour l’attentat et le don de mon corps. Mais voilà, je n’ai jamais été réellement mort, même si cliniquement je l’ai été avec des signes de fonctionnement néants. Malgré, l’arrêt de mes principaux organes, cœur, poumons, cerveau etc. j’ai toujours été conscient. Je me demandais ce qui allait advenir de moi, emmuré vivant dans ma carcasse réduit à l’état de cadavre. Or me voici, bien vivant à présent. Cependant qu’est-ce que je fous ici, dans un amphithéâtre de médecine New Yorkais. Je devrais en toute logique me trouver plutôt dans un amphithéâtre de médecine Parisien. » Le petit fils médecin toussota d’un air embarrassé avant de répondre C’est vrai Papy. Mais comme tu le sais ou comme tu ne le sais pas, il existe aux Etats Unis un trafic clandestin de macchabées. En effet, depuis l’arrêt des vagues migratoires décidé par le gouvernement, il y a dans ce pays, une pénurie de cadavres. Nous devons importer des corps provenant des pays démunis qui ne peuvent enterrer leurs morts. Ici, tous les défunts reçoivent une sépulture décente, inhumation, crémation, cryogénisation, etc. »Suffoqué, j’écoutais ses surprenantes explications. Etaient-elles insensées ou seulement la rançon du progrès mondial des pays nantis ? Soudain mon petit-fils bifurqua, me demandant l’air affolé Mais Papy, tu es en situation illégale. Tu es, il y a un instant un cadavre clandestin. A présent vivant, tu es un sujet sans papiers et sans nationalité. Pour l’Etat Français tu es mort. Pour les Etats Unis d’Amérique tu es en grande infraction au regard des lois sur la migration. » L’air atterré, il poursuivit son monologue Moi, je suis dans de beaux draps. Je risque d’être expulsé par l’Administration américaine. ! »La scène de mon réveil, filmé sous divers angles et nos propos échangés, enregistrés par les caméras dont disposait l’amphithéâtre firent sensation. Evidemment l’évènement insolite fut commenté dans le monde entier. Je fis l’objet de nombreuses manchettes de journaux, de multiples reportages des chaines télévisées internationales. Une enquête officielle fut diligentée par les autorités du pays pour connaitre les fins et aboutissements de cette aventure rocambolesque. Les milieux scientifiques et religieux du monde entier se déchirèrent sur le mystère de mon réveil. Les scientifiques évoquèrent naturellement pour mon relèvement les expériences de mort imminente, les retours à la vie après mort clinique. On sollicita mon récit sur l’expérience que je venais de vivre. Cela ne collait pas trop avec les témoignages des sujets décédés avec arrêt cardio-respiratoire et mort cérébrale. Je n’avais eu, ni vision de tunnel, ni perception de lumière intense, ni rencontré d’êtres de lumière, ni remémoré mon existence en accéléré ou ressenti de connotation mystique. Embaumé et transbahuté pendant plus de trois jours d’un pays à l’autre, je revenais à la vie dans la même enveloppe charnelle avec guère la sensation que mon corps retrouvé sera éternel. Quelle importance était cette résurrection pour moi ? une Vie éternelle, le Salut ? En tout cas, les conséquences de ma résurrection furent, un renforcement des mesures pour lutter contre le trafic international des cadavres, le retour anticipé au pays pour mon petit-fils et dans l’attente qu’on statua sur mon sort, ma descente à Pâques au sous-sol d’un centre de rétention administrative puis vers la Pentecôte mon ascension au septième étage. J’attends stoïquement la décision qui décidera de mon Destin. Sans doute vais-je connaître encore d’autres aventures insolites ? Vous aimerez aussi !Nouvelles RosalieArbracam Arthur fut le seul candidat à se présenter ce jour-là à l'usine Denoots. 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